Publications relatives au tag #courage


Les plus récentes en premier, les 3 premières sont dépliées et ensuite c’est à la demande, bonne exploration !

Déception (2023-01-23)

La perte d’un ami est un deuil.

Le choc d’une annonce extime,
  la colère que des femmes souffrent,
  le marchandage d’un départ précipité,
  la tristesse de toutes ces rancœurs,
  l’acceptation d’un silence parlant.

Après tout ce que tu m’as appris,
  cette dernière leçon,
  au sujet de l’incohérence,
  aura été des plus malaisantes.

La déception qu’un ami puisse se perdre.


Citation du jour :

Les moutons ont peur du loup, mais c’est le berger qui les mange.


Difficile. Troublant. Écrire est un équilibre qui me demande beaucoup d’efforts. Ne pas créer de peines aux vivants que l’on aime qui nous entourent tout en contenant la tempête qui ravage nos pensées. Ce n’est pas si simple. Veut-on toujours gérer la conséquence d’une pensée parfois mal formée ? L’écriture solidifie un état que l’on voudrait garder fluide. Nous construisons alors des tabous, des jardins interdits qui pourront s’ouvrir le moment venu ou jamais car ce temps là aura passé. Alors parfois je me retiens. Ce que les proches voient comme quelque chose de personnel est bien souvent le détachement d’une expérience, d’un partage qui va beaucoup plus loin que la simple réalisation d’un quotidien à soi.

Le dernier arrêt (cache)

Masque (2023-01-12)

Port du masque. Le choix de réponse possible de David me surprend. Est-ce pour générer de la réaction ? ou est-ce par oubli de la normalité de porter un masque ? En tout cas pour Taiwan et le Japon, rien d’étonnant, de voir une personne porter un masque, que ce soit maintenant ou pre-COVID.

ce qui est passé (cache)

J’ai proposé un sondage sur Mastodon et 42 personnes ont répondu :

Lorsque vous croisez une personne masquée, votre première réaction :

Je suis allé à la boulangerie ce dimanche, une seule personne (de plus de 75 ans) portait un masque, il devait y avoir une cinquantaine de personnes dans un lieux clos et exigu, la moitié consommait sur place.

J’ai pris le métro/bus la semaine dernière, une personne sur dix devait porter un masque. Je vais à la supérette et il doit à chaque fois y avoir 2 ou 3 personnes avec un masque dans l’ensemble du magasin, en pleine recrudescence de l’épidémie couplée à une grippe violente.

Je crois savoir que ces ratios sont proches de ceux que l’on peut observer en France.

J’arrive très bien à imaginer que cela soit surprenant pour un·e tokyoïte.

Différences de cultures, d’acceptation sociale et de prise en soin des autres en tant que groupe.

J’étais curieux des réactions et je n’ai pas pour autant trop forcé car je sais que c’est un sujet sensible pour beaucoup. La troisième réponse, sous couvert d’humour, fausse probablement les résultats de toute façon. Partager ce questionnement était mon seul objectif.


En prolongement de ces travaux, l’objectif de cet article est de livrer les premiers résultats d’une enquête qualitative sur la diversité des expériences juvéniles de la pandémie. À partir de 48 récits de vie, conduits de l’automne 2020 à l’été 2021 auprès de jeunes âgé-es de 18 à 30 ans au Québec et en Ontario, nous nous attachons à comprendre le «  sens  » que peut prendre la pandémie au sein des trajectoires longues du «  devenir adulte  », et la façon dont elle a affecté différents domaines de l’existence.

Être jeune et vivre une pandémie (cache)

Indépendant·e (2023-01-09)

2022 était ma troisième année à mon compte. Alors, pour fêter ça, j’avais envie de faire un petit bilan de ce qui s’est passé cette année là pour moi, du côté professionnel.

Année 2022 en revue (cache)

Je lisais ce retour détaillé d’Anne-Sophie lorsque de manière indirecte j’ai réalisé qu’on parlait toujours « d’indépendant·es » lorsque des personnes sont à leur compte mais il serait plus juste d’employer le terme « d’insubordonné·es ». Je m’explique.

Être à son compte génère au contraire des dépendances multiples envers chacun·e des client·es. Un filet de dépendances décentralisées qui constitue une toile plus ou moins confortable. Si ce n’est pas le cas, il s’agit probablement d’une situation dangereuse (et/ou de salariat déguisé) qui ne vous fait tenir qu’à un fil 🕷️.

Maintenant l’insubordination, là ce serait bien plus juste. Vous ne devez pas être soumis·e à horaire ou à vacances, vous ne devez pas être l’objet de marchandage, vous devez être libre dans votre façon de facturer, garder le contrôle sur votre façon de produire de la valeur, etc.

Est-ce que se présenter comme étant insubordonné·e est envisageable ? Cela ne devrait pas être nécessaire puisqu’il s’agit de la loi mais…


J’ai une mauvaise mémoire, et je n’en suis pas fier. Cela m’a déjà causé des problèmes dans ma vie personnelle. Ma mauvaise mémoire m’impose donc, pour m’y retrouver aussi bien dans ma vie personnelle que professionnelle, d’écrire un maximum de choses.

J’ai un aveu à vous faire. (cache)

Dette (2023-01-07)

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La dette c’est un problème de riche. Ça arrive après, quand on a trouvé le bon produit, qu’on a trouvé sa cible, qu’on a prouvé qu’on était capable d’ac­qué­rir des clients. Là on aura aussi le finan­ce­ment qui va avec pour embau­cher des ingé­nieurs qui vont refaire ce qui doit l’être, et élimi­ner une bonne partie des travaux qu’on avait remis à plus tard.

L’enjeu c’est d’ar­ri­ver jusque là.

La dette technique - Carnet de notes (cache)

La seule fois dans ma carrière (ouais ça fait tout de suite vieux là…) où on a réussi à éponger une dette technique initiale a été sur MesConseilsCovid lorsqu’on a dû partir comme des fusées avec Ronan parce que le gouvernement français ne pouvait pas se douter qu’on allait déconfiner la population à un moment 🤷.

Les conditions qui ont rendu possible cela sont multiples :

Il faut une sacré conjonction pour que toutes ces conditions soient réunies. De plus, ça a demandé pas mal de rigueur alors que la dette n’était finalement que d’un mois, peut-être moins.

Dans une précédente expérience startup, on avait trop mis l’accent sur la technique/le produit et pas assez sur son adoption/communication, ça peut arriver aussi. J’ai beaucoup appris de cet échec sur l’importance de ce qui est hors du code.


😔 The most obvious way an online community is like a bar is that bars serve alcohol, and alcohol makes people loud and stupid. It actually depresses your hearing, so you can’t hear yourself talk as well, so you speak louder. And a room full of people speaking louder means a very boisterous room. And of course, alcohol reduces inhibition, so you say things you might not usually say.

The parallels to online behavior are easy to see. Online, people are much more willing to type things that they’d never say in person.

A community isn’t a garden, it’s a bar. (cache)

🔙 It can be uncomfortable, that clearing away. It can be deeply unpleasant. But it’s also useful. It’s a sign of what you need to change. What I found was that when I gave myself permission to really feel that unpleasantness, when I didn’t try to get comfortable with it or avoid it, I opened some space to move: towards a reconfiguration or revision or reimagining of what my work was.

Reentry | A Working Library (cache)

Préparation (2023-01-03)

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C’est sûrement cette impatience qui m’a mis sur la voie d’un apprentissage autodidacte, car je n’ai jamais voulu attendre que l’un de mes camarades soit disponible pour faire une sortie, et je n’étais pas non plus enclin à élargir le cercle de mes amitiés. La solution était donc d’y aller seul et d’apprendre par moi-même en suivant le rythme de mes erreurs et de mes réussites. C’est comme ça que j’ai été amené à escalader mes premières voies sur roche ou sur glace, et que j’ai réalisé la majeure partie de mes ascensions. Le chemin a été long, certainement plus que si j’avais été entouré de camarades ou guidé par des mentors, car l’apprentissage en solitaire force à être très lucide sur les risques que l’on court et à ne jamais douter de ses capacités lorsqu’on souhaite relever certains défis. Quand on est livré à soi et rien qu’à soi, on intègre et on consolide plus fermement les connaissances qu’on acquiert au fur et à mesure, et on apprend à se servir de son imagination pour surmonter les difficultés. Mais je dois aussi reconnaître qu’arrivé à un certain niveau, on ne peut plus progresser en restant seul.

Au-delà des sommets, Kilian Jornet

Je me suis inscrit à une mini-expédition (cache), un peu sur un coup de tête. Ce n’est pas encore très clair pour moi de savoir pourquoi est-ce que je me suis lancé là-dedans, ça va potentiellement sentir fort la testostérone et 40 personnes d’un coup, c’est bien au-delà de mes capacités sociales.

Il y a probablement cette envie de voir certaines techniques non connues à l’œuvre, échanger des expériences, d’être un peu moins sur le qui-vive (le double-sens de cette expression est savoureux), peut-être de trouver des compagnon·nes d’aventure pour de futures sorties ? J’hésite à profiter d’un contexte moins engagé qu’une sortie solo à la même date pour faire quelques photos aussi.

Le pourquoi mis de côté, il y a le comment qui est une partie que j’affectionne avant une balade : avoir le bon matériel compte-tenu des conditions, visualiser son campement, les difficultés d’alimentation/hydratation, imaginer l’intensité nécessaire, s’entraîner avec un objectif précis, etc. Et puis, en étant accompagné, il y a ce que je pourrais éventuellement prêter aux autres, peut-être même mutualiser certaines choses ?

Cette phase d’analyse est presque aussi excitante que l’activité en soi, car tout en planifiant une sortie, je ferme les yeux. Tous les détails défilent dans mon esprit, et je ressens presque le froid sur mon visage ou la douleur qui s’empare de mes mains, l’angoisse ou les frissons quand je me vois en plein virage avec les skis en suspension. Et j’anticipe également tout ce qui pourrait mal tourner: une avalanche qui se déclenche, un mauvais dérapage sur des plaques de verglas cachées par la neige, un mauvais enchaînement sur un virage.

Il m’arrive souvent de décaler le passage à l’acte, parce que je somatise, parce que je ne sais pas si je saurai accepter les risques ou gérer la pression, ou parce que le jour où il faut y aller, je sens un mal-être envahir mon corps tout entier. Lorsque je me décide à y aller vraiment, c’est que j’ai la certitude d’avoir étudié et pris en compte tous les paramètres liés aux risques auxquels je m’expose.

Ibid.


🧑‍🎓 Having multiple strategies for solving a problem is vital when you aren’t yet at the level of mastery. It ensures not only backups you can fall upon when more difficult methods fail, but it gives different reasoning paths to reach the right answer.

Variability, Not Repetition, is the Key to Mastery (cache)

🧡 Ah, scissors. They’re important enough that we have an emoji for them. On your device, it appears as ✂️. Unlike the real world tool it represents, the emoji’s job is to convey the idea, especially at small sizes. It doesn’t need to be able to swing or cut things. Nevertheless, let’s judge them on that irrelevant criterion.

Which emoji scissors close (cache)

Alleeez (2023-01-01)

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Partons sur un rythme léger, au moins pour vérifier que la publication fonctionne pour 2023.


🤗 Nous voilà un an plus tard, à l’aube de 2023. Les questions de David sont toujours pertinentes. J’ai décidé de les mettre au travail.

Yearnotes #3 • détour.studio (cache)

😙 Bisou bisou

ETC-ISTE : Bonne année (cache)