Fardeau


— La coutume fremen était de considérer comme hostiles tout ceux qui étaient vus au loin jusqu’à ce qu’ils jettent en l’air une poignée de sable. […]
— Du sable ? s’étonna-t-elle.
— Ce geste a une signification profonde. Il veut dire : « Nous partageons le même fardeau. Le sable est notre unique ennemi. C’est ce que nous buvons. La main qui tient le sable ne tient pas d’arme. »

Dune IV. L’Empereur-Dieu de Dune, Frank Herbert

Je m’imagine un instant jeter une poignée de pièces en l’air lorsque je croise quelqu’un dans la forêt.

La lecture de Dune pendant cette pandémie a un goût particulier, il n’est pas question d’éviter la dispersion de son eau mais si on considère l’aérosolisation ça y ressemble pas mal. À chaque fois que je réajuste mon masque, je m’imagine qu’il s’agit de mon « distille » qui va me permettre de survivre plus longtemps dans un environnement hostile. Quelle est mon épice ?