Cheminement


Quand nous concevons des systèmes informatiques exposant un objet numérique, comme ce carnet Web. Nous représentons une interprétation. Mais ce qui est important n’est pas vraiment ce que j’écris maintenant. Mon interprétation, ma catégorisation n’ont pas tant le besoin d’une expression. Non, ce qui est époustouflant, c’est le chemin des mots. Quelqu’un prend un morceau de texte, une idée, et créé une autre interprétation. Autant de chemins que de lecteurs. Autant d’aventures et de passion que de personnes qui écrivent en ayant rencontré ce chemin. L’impermanence est le bouillon des envies des autres de bifurquer le chemin.

regarder la pluie tomber sur les surfeurs (cache)

Je prends le temps de biforker à mon tour ce chemin de traverse.

C’est marrant car on discutait il y a quelques jours avec Stéphane au sujet de la façon de se définir (cache) et ça m’a rappelé un de mes vieux articles qui était probablement lui-même un rebond. Le plus intrigant étant de devenir parfois son propre rebond. Encore plus méta, se rendre compte que l’on a déjà écrit à ce (méta-)sujet. Un tour de spirale de plus.