Slow trail

C’est que le natif du Colorado rétif à parler de son palmarès de coureur, hormis ses deux deuxièmes places au Mad Marathon, son épreuve fétiche à travers les collines verdoyantes du Vermont, incarne une tendance de fond. Comme de plus en plus de runners lassés par les compétitions, Rickey veut tracer sa route, en solo, sans chrono. Ou s’offrir des parcours off sur le tracé d’une course mythique, sans rubalises et meute titubant dans des lacets pour s’afficher en finisher. « Cela fait 20 ans que je fais ça. Ca ne m’intéresse plus, faire des zig-zags dans les montagnes » Dans cette forme assumée de slow trail, on prend le temps de la discussion, du détour, le sac à dos est délesté du superflu, concentré sur l’essentiel.

On a retrouvé Forrest Gump, Patricia Oudit (cache)

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