title: Commun distribué > Et qu'on ne s'y méprenne pas : il est beaucoup plus difficile de (se) faire confiance, que de s'appuyer sur une structure pensée en amont par d'autres... S'autoriser à agir sans consignes implique de bien connaître ses compétences (actuelles et à venir), de se dégager du confort de la hiérarchie (fut-elle de consensus), d'être activement à l'écoute des autres, et d'être certain que, même si l'on fait des erreurs, le groupe les accueillera avec bienveillance. Compte-tenu du fonctionnement actuel de la société, y compris au sein des familles, c'est un cheminement qui demande du temps, pour l'individu comme pour le collectif. > > *[C’est quoi ta conception des communs ?](http://maiadereva.net/cest-quoi-ta-conception-des-communs/)* ([cache](/david/cache/75ee15fae1261950826e0ef5da5ce695/)) Beaucoup d’interrogations au sein de [scopyleft](http://scopyleft.fr/) en ce moment sur ce qui constitue ce que je considère être un commun distribué. L’étude de cette tension qu’il y a entre les nœuds et les arêtes est fascinante, entre la légitimité des personnes et la promotion de leurs relations. Dans quels contextes favoriser l’individu au détriment du collectif et inversement ? Ces réflexions sont une matière pétrie à plusieurs mains. Le résultat sera consommable à un instant *t* et devra être redéfini collectivement à *t+1*. Sans épuisement, sans violence, avec le sentiment d’avoir œuvré à la production du bien quotidien.