Your salary does not have to be proportional to your paid work. A cooperative might helps to find creative alternatives.Summary in English
Quand l’un d’eux est devenu papa et a eu besoin de plus d’argent pour vivre, ils ont décidé d’un commun accord, que lui gagnerait plus, sans travailler plus.
Il y a une chose qui m’enthousiasme particulièrement dans ce que l’on a réussi à faire au sein de scopyleft : découpler la force de travail du revenu. Avec le recul, je trouve cela bien plus difficile que de maintenir l’égalité entre les salaires, ici chacun est face à ses responsabilités sur ce que sont ses besoins ainsi que sur les effets que cela peut avoir sur le collectif. Mine de rien, ça gratte. Fort.
Il me semble que cela aplatit aussi les relations basées sur les revenus lorsque la force de travail est considérée comme étant intentionnelle. On travaille tous pour la coopérative, que l’on facture 20 jours ou 0, que l’on soit plus ou moins disponibles car on a d’autres (pré)occupations, il n’y a plus de notion de productivité ou de rendement sous réserve que le cadre de travail ne soit pas en déficit. Et quand ça arrive, là aussi ça gratte.
Un regret quand même à ce sujet, ne pas avoir réussi à faire en sorte que la formule de répartition des bénéfices de fin d’année soit inversement proportionnelle aux salaires pour rééquilibrer d’une certaine manière sur ce qui ne répond pas à un besoin. La raison, c’est que l’URSCOP n’a jamais mis ça en application et ne souhaite pas mettre en péril notre présence dans la liste nationale des coopératives. À se demander si l’on ne devrait pas prendre notre indépendance, un peu plus chaque année, ça démange…