Quand des lecteurs ne me suivent pas parce qu’ils ne comprennent pas ma démarche, ça me fait mal, ça signifie que je n’ai pas su leur faire sentir ma façon d’aborder la vie. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, essayer de m’expliquer, mais je ne peux pas les forcer à me suivre en leur envoyant mes articles tous azimuts.
Ma seule certitude pour l’année qui vient est d’arrêter les formats quotidiens courts qui manquent de profondeur faute de temps de maturation. De plus en plus envie d’aller vers un format qui se rapproche du livre (cache), peut-être même imprimable si l’on considère que la lecture sur écran n’est qu’un épiphénomène de notre civilisation qui s’effondre tranquillement.
Peut-être qu’à un moment si j’ai envie de publier des liens et pensées, j’utiliserais un service comme write.as (cache) ou micro.blog + mastodon (cache) avec mon propre domaine quitte à faire un cache statique en plus par ici.
Je vois aussi la valeur des listes de diffusions dont certaines sont de petitespépites et ça serait dorénavant très facile à mettre en place (cache) chez moi.
Un format hybride se dessinedoucement (serial book (cache) anyone?) je lui laisse le temps de grandir un peu avant d’itérer avec vous.
Les irremplaçables est un livre sur la non linéarité de la vie, les seuils qualitatifs invisibles, un livre de moitié de vie. Mais tous les livres de moitié de vie sont des livres de fin de vie. La mort nous a cernés depuis longtemps, et avant la fin de l’enfance, chacun d’entre nous a fait connaissance avec elle. Peut-être est-ce cela la définition de la fin de l’enfance ? Mais une nouvelle occurrence de la mort surgit, au milieu de la vie. Rien n’alerte sur le fait que ce soit le milieu. Arithmétiquement, cela ne l’est sans doute pas. Mais cela devient le milieu, car dès lors, l’intuition du chemin qui reste à parcourir, du temps restant, pour chacun d’entre nous, prend forme.
Les irremplaçables, Prologue (cache, PDF 500 Ko), Cynthia Fleury
Au-delà de ce passage qui fait violemment écho, la densité de ce prologue est incroyable. Il est rare que j’ai une telle appréhension à lire un livre car je l’envisage comme trop vertigineux sur ce qu’il pourrait ouvrir en terme de réflexion… et je n’en suis qu’à la page 50 !
Chacun s’est surpris, un jour, à rire seul. C’est d’ailleurs la vérité du milieu du rire, la solitude. On ne rit pleinement que seul.
Partager un rire c’est déjà autre chose. Ce n’est plus de l’indifférence. Cela peut être précisément l’inverse, la solidarité, la complicité ; mais déjà le début de la stigmatisation d’un autre homme si le rire est perverti, flirtant de trop près avec la vexation. Un rire trop majoritaire et c’est le début de la fin.
[…]
Et rire, c’est toujours inventer, au sens où rire préfigure une pensée, une échappée, une liberté. Inventer des âmes, n’est-ce pas là l’objet de l’œuvre ? Et entendons l’œuvre au sens large : l’œuvre d’art certes, mais l’amour, l’amitié, et la Cité. Que vaut une Cité dans laquelle les âmes ne s’inventent pas ?
Bien souvent, on ne réfléchit pas à la compostabilité des projets lors de leur conception (quels éléments méritent d’être réutilisés, sous quelle forme, où les mettre à disposition,...). Même lorsque l’on décide de rendre disponible ces ressources auprès des autres, cela ne suffit généralement pas à leur assurer une seconde vie. Il faut dès lors réfléchir à la meilleure méthode pour permettre à la matière produite (les contenus, les données, l’expérience due à nos échecs et réussites,...) d’être réutilisée indépendamment de tout contexte d’usage.
En ce moment, on essaye de remettre des choses à plat au sein de scopyleft grâce aux super-pouvoirs d’un nouveau venu. Un bon moment pour tester le compost et l’enrichir à plusieurs mains afin qu’il puisse être davantage fertile.
Enfin, l’éducation populaire ne consiste pas à proposer à des gens des analyses politiques toutes faites sur le mode de la dénonciation, mais à construire une pensée politique à partir des gens eux-mêmes et de leur expérience concrète de la domination à leur échelle et dans leur secteur. C’est le principe de la conférence gesticulée : fabriquer de l’analyse politique à partir de nos colères, et non pas gober des prêts à penser hystériques.
Encore une intervention très pertinente de Franck Lepage dont je suis les gesticulations depuis un moment. Quelle alternative à la conférence gesticulée lorsqu’on est à distance ? Lorsqu’on souhaite distribuer ce moment ? J’ai eu des retours inhabituels sur mon bivouac automnal, peut-être un format à creuser, à inventer ?
Au moment où cette vague d’artisans de la nouvelle agriculture déferlera, il y a de fortes chances que nous assisterons alors à la fin du pétrole bon marché. Cette nouvelle réalité forcera inévitablement la société à repenser sa relation avec l’agro-alimentaire et le concept des « supermarchés ». Je ne vois pas comment nous pourrions continuer à importer à bas prix des produits venus des quatre coins de la planète. Avec la montée du prix des intrants agrochimiques et celui du carburant qui nourrit les grosses machines agricoles, les agriculteurs conventionnels n’auront peut-être pas d’autre choix que d’adopter des pratiques alternatives d’agriculture biologique. Peut-être vivrons-nous ce que je nomme un « retour en avant » : le métier d’agriculteur retrouvera ses lettres de noblesse et les fermes familiales seront à nouveau valorisées et prospères. Il n’est pas fou de croire que cette évolution est possible et imminente.
Le jardinier-maraîcher - Manuel d’agriculture biologique sur petite surface, Jean-Martin Fortier, 2012/2014
En ce moment, je me documente sur la surface pertinente pour produire quelques denrées potagères à destination d’une poignée de familles. Non pas pour aller vers l’autarcie mais vers la communauté.
Ne pas fuir mais créer, ensemble.
Je reste, pour paraphraser Antonio Gramsci, « pessimiste avec l’intelligence, mais optimiste par la volonté ». L’avenir qui se profile semble bien anxiogène et surtout totalement inconnu. On peut bien faire des milliards de suppositions, il y a de fortes chances de tomber à côté. Il y a alors deux façon de voir l’effondrement : une mauvaise et une bonne et il y en a une qui est inutile. Pensée magique peut-être, mais je ne peux m’empêcher de voir dans ce clair-obscur une lueur d’espoir. De voir resurgir des possibles jusqu’alors étouffés par le rouleau compresseur d’une société folle. D’imaginer que ces graines plantées depuis des années puissent trouver alors un terreau favorable à leur éclosion. Nous avons la chance d’être certainement la génération la plus cultivée, la plus ouverte sur le monde, là aussi je ne pense pas que ce soit un hasard.
Everywhere I went online this year, I was asked to prove I’m a human. Can you retype this distorted word? Can you transcribe this house number? Can you select the images that contain a motorcycle? I found myself prostrate daily at the feet of robot bouncers, frantically showing off my highly developed pattern-matching skills — does a Vespa count as a motorcycle, even? — so I could get into nightclubs I’m not even sure I want to enter. Once inside, I was directed by dopamine-feedback loops to scroll well past any healthy point, manipulated by emotionally charged headlines and posts to click on things I didn’t care about, and harried and hectored and sweet-talked into arguments and purchases and relationships so algorithmically determined it was hard to describe them as real.
J’ai appris récemment que Polybe, Cicéron, Rousseau, Machiavel… croyaient tous qu’à la démocratie succéderait obligatoirement l’ochlocratie. Ou quand le pouvoir n’appartient plus au peuple (Demos), mais à la foule (Okhlos) à l’opinion manipulable. Cela me semble être un risque à considérer, quand on vit dans un monde où l’émotion (par adhésion totale ou indignation complète) semble avoir pris le pas sur le dialogue, et où notre construction intime devient le territoire d’enjeux qui nous dépassent.
J’aurais du mal à dater précisément le moment où ça a basculé ou plutôt le moment où j’en ai pris conscience. Peut-être était-ce cette année, peut-être il y a dix ans. Ce qui importe c’est ce que j’ai pu entreprendre depuis pour aller dans un sens qui m’apporte plus de sens.
Et au final, pas grand chose…
Dit autrement et en caricaturant, préférez-vous une prison dorée ou un enfer libre ? La démocratie c’est l’enfer libre. C’est peut-être prendre les mauvaises décisions mais pouvoir en décider nous.
Je repense à Montréal et ses allées, lieu de rencontre, de racolage et de voyeurisme aussi, parfois.
Je me souviens de cette légende qui veut ce les escaliers en colimaçon à l’extérieur des maisons, somme toute une bien mauvaise idée dans un pays ou l’hiver est roi, auraient été imposés par une église catholique soucieuse d’éviter toute promiscuité dans la relative chaleur des cages d’escaliers intérieures, préférant pour sauver les bonnes mœurs garder au grand jour les croisements de paroissiens.
How to build a golden path and reverse software sprawl
Assemble a small council of trusted senior engineers.
Task them with creating a recommended list of default components for developers to use when building out new services. This will be your Golden Path, the path of convergence (and the path of least resistance).
Tell all your engineers that going forward, the Golden Path will be fully supported by the org. Upgrades, patches, security fixes; backups, monitoring, build pipeline; deploy tooling, artifact versioning, development environment, even tier 1 on call support. Pave the path with gold. Nobody HAS to use these components … but if they don’t, they’re on their own. They will have to support it themselves.
Work with team leads to draw up an umbrella plan for adopting the Golden Path for their current projects as well as older production services, as much as is reasonable or possible or desirable. Come up with a timeline for the whole eng org to deprecate as many other tools as possible. Allocate real engineering time to the effort. Hell, make a party out of it!
After the cutoff date (and once things have stabilized), establish a regular process for reviewing and incorporating feedback about the blessed Path and considering any proposed changes, additions or removals.
Food for thoughts. Now who is in charge of assembling the council? Is that possible that it comes directly from teams? How to keep the governance minimalist and still have a democratic/self-managed process?
I finally took the time to watch Blackout a fiction from Channel 4 mostly based on fears we have about such a situation. It is well executed and you have different realistic profiles for classic topics (resilience, larcenies, elders, medicine and so on). Maybe not the best period to take a look at it, or maybe it actually is more than ever.
Collaboration is quite rare but once again, it is a fiction. Isn’t it?
Avec le recul que je peux avoir aujourd’hui, c’est mon attitude d’alors qui me parait complètement inappropriée. En taisant mes émotions, je n’ai appris ni à les reconnaître, ni à les assumer. Pire encore : il me semble clair aujourd’hui que je n’agissais pas de manière neutre par rapport à mes émotions, mais plutôt que j’agissais sous leur influence, mais sans en avoir conscience. Car justement, ne sachant pas faire autrement que de les ignorer, je n’en avais tout simplement pas conscience. Pour avoir l’air professionnel, j’ai appris à maintenir mes émotions à distance, à me couper d’elles, et d’une certaine manière, me couper de moi-même.
Nous ne sommes pas tous équipés de la même manière dans l’interprétation de nos émotions et de celles des autres. Je me sens parfois un peu différent dans ce domaine. Ce n’est pas tant taire ses émotions que d’être dans un contexte permettant de les exprimer et d’avoir l’impression qu’elles soient comprises. Et génèrent des réactions. Aussi sa propre perception du sentiment de professionnalisme peut évoluer mais le cadre professionnel devrait être en capacité de l’accepter également.
Il y a un acte de séduction dans la transmission d’une émotion mais il est trop tôt pour aller plus loin dans le partage de cette réflexion…
Be boring: We’re not experts in governance, and we don’t think Python is a good place to experiment with new and untried governance models. So this proposal sticks to mature, well-known, previously tested processes as much as possible. The high-level approach of a mostly-hands-off council is arguably the most common across large successful F/OSS projects, and low-level details are derived directly from Django’s governance.
Be simple: We’ve attempted to pare things down to the minimum needed to make this workable: the council, the core team (who elect the council), and the process for changing the document. The goal is Minimum Viable Governance.
Be comprehensive: But for the things we need to define, we’ve tried to make sure to cover all the bases, because we don’t want to go through this kind of crisis again. Having a clear and unambiguous set of rules also helps minimize confusion and resentment.
Be flexible and light-weight: We know that it will take time and experimentation to find the best processes for working together. By keeping this document as minimal as possible, we keep maximal flexibility for adjusting things later, while minimizing the need for heavy-weight and anxiety-provoking processes like whole-project votes.
One of my fears is having someone mocking my English skills. In this case I use my fears as a tool to make sure I won’t publish mistakes on my blog. I don’t want to let it stop me from writing altogether. I want to use it as check point. I will ask some people to proof read before publishing instead. Your fears are part of who you are and use them to your benefit.
My English is pretty basic and I used to be complexed by that. Today I consider it to be a feature: more people with average level in English can read my writings without too much effort and unknown convoluted words (I had to use one to illustrate, read “complex” ;p). I really like that my knowledge didn’t improve itself but my interpretation of it did improve my way of thinking about it. There is no reality, only your reality. How cool is that?
I have finally made myself more at ease with the Christmas celebrations. Now, my sole intent is to cook an inclusive meal. This is my one and only present.
This year, I wanted the meal to reflect even more who I am. So Noémie and I offered our hosts to cook without meat, with fresh, local and organic produce. And they agreed.
We are doing the same for our 10 days within a chalet in northern Quebec. Nine people and most of the meals are fully vegetarian. Pizzas, pot-au-feu, tartiflette, raclette, etc everything is possible without meat. It tastes different for sure and it is a good way to (re)discover some flavours. Oh and be creative!
I don’t know if this a trend but I encourage you to follow it :-).
Commencement et recommencement du courage. « Ce qui est fait n’est nullement fait. Ce qui est déjà fait n’est pas encore fait », ou comment plus on montre du courage, plus il faudra en montrer. Certains jugeront alors qu’il ne sert à rien d’être valeureux, que c’est là le plus sûr chemin du labeur et de la non reconnaissance. Comment les en dissuader ? Car ils ne se trompent pas quand ils évaluent ainsi le courage, et d’une certaine manière la volonté. Pour Jankélévitch, la ressource continue d’être en soi, comme si c’était là l’autre nom de l’essence humaine ou de son for intérieur. « Disons plutôt que, comme ces joies d’un convalescent qui redécouvre le charme d’exister, l’effort, tel l’oiseau Phénix, régénère inlassablement dans les cendres de la tâche accomplie. » Tel est donc bien l’autre nom du courageux, un convalescent.
[…]
Pour autant, le courage est sans échec possible car ce qui compte dans le courage ce n’est pas le résultat mais l’acte. Le courage réhabilite tous les échecs possibles. Il démontre, d’une certaine manière, que l’échec est une illusion. Il est plastique : là ce sera résister et rompre, là ce sera endurer et tenir. Le courage n’est pas l’apanage exclusif de l’extraordinaire. Le courage, c’est aussi ce qui vous fait devenir courageux, le petit acte quotidien qui alimente l’estime de soi et lutte contre l’entropie collective.
In conclusion, calculating only the energy payback times of individual solar panels or wind turbines greatly overestimates the sustainability of a renewable power grid. If we want to match supply to demand at all times, we also need to factor in the energy use for overbuilding the power generation and transmission capacity, and the energy use for building the backup generation capacity and/or the energy storage. The need to overbuild the system also increases the costs and the time required to switch to renewable energy.
Efficiency vs. resiliency. The latter always requires some kind of redundancy. And this is why capitalism leads to the former. When you think with short-terms achievements, efficiency is way less costly. And capitalism is all about reducing costs.
Aujourd’hui, l’agoraphilie est très présente du côté des assemblées générales de sites occupés (Zones À Défendre), etc.. La démocratie directe est aussi le régime privilégié par l’écologie sociale du municipalisme libertaire, théorisé par Janet Biehl et Murray Bookchin. Cela dit, au sujet de la question de la taille, un autre anarcho-écologiste, John Clark, s’inquiète que l’assemblée générale citoyenne, centrale au municipalisme libertaire, soit de trop grande taille et qu’elle ait un effet d’homogénéisation qui effacerait la diversité propre à une communauté de la taille d’une municipalité. Sans nécessairement renoncer à l’assemblée citoyenne de la commune autonome, il propose donc qu’il y ait aussi des assemblées dans de plus petits ensembles, par exemple dans des lieux de travail, et aussi de conserver les groupes d’affinité où se retrouveraient des catégories d’individus partageant des désirs, besoins et intérêts spécifiques, par exemple des femmes, des personnes trans, des jeunes et des enfants, des musiciennes et musiciens, etc. Le système apparait alors — un peu — comme ce qui a été mis sur pied lors d’Occupy et de Nuit debout : une assemblée générale, mais aussi un ensemble de comités ou commissions regroupant les individus qui s’intéressent à tel ou tel sujet, qui s’organisent de manière autonome et qui participent aussi (ou non) à l’assemblée générale.
Bref, la question de la taille réapparait même dans des communautés de taille plutôt réduite, comme une simple municipalité ou une occupation d’une place dans un centre-ville. Car la question n’est pas seulement mathématique, à savoir le nombre d’individus ; il s’agit aussi d’une question de diversité, de pluralisme, un enjeu qui touche même des communautés comptant un nombre restreint d’individus.
Je m’intéresse aux tailles de communautés depuis un moment. Je distingue maintenant aussi le contexte du participant qui peut vouloir être dans un entre-soi bien-pensant confortable à certains moments et être confronté à un climat plus hostile à d’autres. Je ne considère pas qu’avoir des lieux de refuge pour se recharger en énergie et se serrer les coudes soit particulièrement malsain si cela est fait en conscience. Ce que j’ai malheureusement pu une nouvelle fois observer, c’est qu’un tel lieu est lié à sa taille. Passé un certain seuil, il semble qu’il y ait un déclic psychologique qui scinde/polarise la communauté. Peut-être est-ce une bonne chose, cette fragmentation étant à l’origine d’un nouvel essaimage…
Ce qui a changé avec l’âgeexpérience ? Je mets moins de temps à prendre la fuite.
Ce document décrit les grandes catégories d’engagements mutuels et de comportements nécessaires pour garantir un usage libre, juste et pérenne des services numériques qui servent l’intérêt général, en particulier lorsqu’ils sont coproduits par des acteurs publics. Au-delà de ces catégories, il propose des bonnes pratiques qui permettent la constitution de véritables communs dans lesquels les usagers sont au cœur des décisions.
En ce moment, je fais un peu d’archéologie dans mes onglets et je prends le temps de lire des ressources longues. Je retombe sur ce superbe travail de Matti dont j’apprécie particulièrement les métaphores proposées (cache). La mise en commun est aisée, ce sont les incidences ambiguës que cela peut avoir qui sont généralement plus difficiles à gérer pour une communauté.
Mais c’est peut-être aussi là où réside l’intérêt de la mise en commun : pourquoi faire ensemble ?
Parmi tous les livres de survie que j’ai consultés jusqu’ici, aucun ne traite de l’importance du sommeil lors de situations d’urgence. Je ne comprends pas, car il me semble absolument crucial d’aborder ce sujet. Sans sommeil, les facultés décisionnelles disparaissent comme par magie. Seuls les habitudes et les automatismes résistent.
Cet ouvrage est une petite pépite trouvée au sein d’un recueil de nombreuses ressources PDF sur le sujet. Enfin quelqu’un qui parle de l’importance du sommeil, en survie mais ça s’applique aussi lorsqu’on dort dehors. J’emporte souvent un hamac pour faire un petit somme en journée lorsque le contexte le permet précisément pour cette raison.
Quelques acronymes mnémotechniques qu’il est bon d’avoir en tête lorsqu’on se balade seul. Il faudra que je détaille à l’occasion ce que ça m’impose en terme de redondance et donc de poids (aussi bien physique que mental).
A corollary of this is that you can’t design a great product unless you live, eat, and breathe like your users do. You need to know exactly who your user is, what their problems are, how they perceive your product, and who helps them make buying decisions. Your intuition has to mirror how the customers will perceive your product. Categorizing features is only useful if it’s a good predictor of your actual users’s response. Otherwise, you’re just wasting time.
“With bread baking, you kind of follow an algorithm to produce a result and that result isn’t always what you think it’s going to be, so you kind of have to step back and debug and diagnose the steps along the way. How did I go wrong here? That’s because technically the temperature might not be right or the dough strength might not be right. That iterative procedure and working through those algorithms kind of appeals to engineer. There’s the precision part of it, but also, when it comes down to it, technical people like to work with their hands. You want to construct something and I think bread is a good way to do that.”
Benenson gave me some context for what motivated him to make his Tartine timing spreadsheet. (He also created a custom calendar in Google for scheduling various stages of the bread-making process.) “My girlfriend made this point that was like, maybe sourdough is interesting to male nerds because it’s this way to be precise in cooking that doesn’t involve pastries, which has this very gendered association.”
Bread “has all these degrees of freedom,” Benenson continued. “That’s a term people use in algorithms when there are lots of different possible ways that something could be implemented. ... You can do creative coding and at the end of the day, you’re just like, I made a form on a webpage. ... It doesn’t have an audience that is going to viscerally appreciate it like a loaf of sourdough. [Making bread] is a way to apply that exacting, problem-solving intellectual intensity to a problem that has immediate feedback in your friends and family and is a great contrast to programming.”
[…]
“There’s been a moment when every single person I know who works in tech — and I say this as a blanket statement — has hit a wall with tech,” Bilton said. “It’s too embedded in their lives, it consumes everything, they’re too dependent on it. They’re deleting apps from their phone.” But, he added, “you can’t turn that technical side of your brain off if that’s what you do for a living.”
Which is why, when the tech bros discovered Tartine Bread, Robertson himself was confronted with something he’d rarely encountered before. “I get stopped at a lot of places in different cities and it’s mostly by guys in tech,” he explained to me this month. “They’re taking all the little details really seriously and going very, very deep. They ask a lot of questions, sometimes silly questions.” Like what kind of questions? “‘What if the temperature is three degrees different than you say in the book?’ I don’t know!”
Iterative, daily work and improvements. Something developers know about. This time for the good of their relatives. How appealing is it compared to their useless (at best), harmful (at worse) lines of code?
Nous, citoyens européens venus d’horizons et de pays différents, lançons aujourd’hui un appel pour transformer profondément les institutions et les politiques européennes. Ce Manifeste contient des propositions concrètes, en particulier un projet de Traité de démocratisation et un projet de Budget, qui peuvent être adoptés et appliqués en l’état par les pays qui le souhaitent, sans qu’aucun pays ne puisse bloquer ceux qui souhaitent avancer. Il peut être signé en ligne par tous les citoyens européens et les citoyennes européennes qui s’y reconnaissent. Il peut être repris et amélioré par tous les mouvements politiques.
À l’heure où la civilisation industrielle, tel un navire entrant dans la tempête, se confronte à l’épuisement de ses ressources énergétiques et à la réalité d’un changement climatique déjà hors de contrôle, le film Quand on sait pose une question dérangeante : comment vivre l’effondrement le mieux possible, le plus humainement possible ?
J’avais envie de participer car les extraits sont vraiment prometteurs mais à 100 € pour pouvoir télécharger le film je passe la main. Dommage, j’essayerai de trouver une autre occasion de le voir s’il est diffusé par ici.
J’espère qu’il pourra être rendu plus accessible à un moment.
You better watch out prior to start a revolution on Facebook, making him know that you are angry too. And selling these data accordingly. France, get ready to be disrupted (cache).
Conspiracy? Well, just bad ol’ capitalism:
No matter how Zuckerberg slices it, your data is at the center of Facebook’s business. Based on these documents, it seems that Facebook sucked up as much data as possible through “reciprocity” agreements with other apps, and shared it with insufficient regard to consequences for users. Then, after rolling back its permissive data-sharing APIs, the company apparently used privileged access to user data either as a lever to get what it wanted from other companies or as a weapon against its competitors. You are, and always have been, Facebook’s most valuable product.
légitime un dédoublement de personnalité pour pouvoir parler seul
veut décapiter tout ceux qui l’énervent
craint l’incinération
te tombe dessus sans avoir rien demandé et tu dois apprendre à vivre avec
Bon et sinon le film est nul.
Ce qui me fait prendre une résolution avant l’heure : arrêter de regarder des navets hollywoodiens ou des séries que tout le monde regarde mais surtout on n’a pas la télé car c’est mainstream… #autocritique++
D’un autre côté si je regarde trop de bushcrafteurs sur Youtube j’ai envie de passer ma vie dans la forêt !
Proposer une Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA) couplée à un Revenu Maximum Acceptable (RMA) s’inscrit dans la démarche proposant un outil économique, social et d’émancipation, permettant d’initier des modèles de sociétés soutenables mais aussi souhaitables. Cet outil permet ainsi d’échapper aux effets de récessions toujours plus dures supposées nous faire retrouver de la croissance.
Nous étions complètement dépassés par les évènements autour de nous et les standards activistes ne nous ont guère aidé. Nos petites théories étaient basées sur des assomptions qui ne reflétaient en rien ce qui se passait sous nos yeux. L’aspiration de maintenir la situation politique sous son contrôle théorique, d’avoir une explication stable sur la suite des évènements, une tendance pourtant si caractéristique dans certains groupes radicaux, est véritablement paralysante. Nos idées du ’Peuple’ et des comportements ’normaux’ sont ainsi immédiatement devenues obsolètes et il est devenu évident que nous ne connaissions pas beaucoup de gens en dehors de nos milieux. Normalement, on s’attend de quelqu’un qu’il ait une attitude politique plus ou moins claire, de telle sorte qu’une interaction ’politique’ consiste à combattre certaines idées et à en défendre d’autres qui - on l’espère - vont germer. Cela semble paternaliste et avant-gardiste, mais je crois que la plupart des radicaux pensaient ainsi - et agissent toujours de la sorte. À Maïdan, l’absolue majorité des manifestants n’avait aucune expérience politique préalable mais avait définitivement une perception politique de la situation.