Lettre à Pep

Pep,

J’ai suivi avec intérêt tes réflexions (cache) relatives aux modes de publications. Elles s’orientent déjà trop pour moi dans la technique et dans la complexité pour avoir envie de rejoindre un tel mouvement. J’ai le sentiment d’avoir fait ce chemin et d’en être revenu en raison de l’entre-soi qu’il accentue sous couvert d’adoption précoce. Je suis aujourd’hui davantage dans l’aide à la simplicité de publication qui me semble être la première étape libératrice, laissant les interactions et les algorithmes aux plateformes filtrantes. Au moins pour un temps.

Je réinvente des générateurs statiques, je m’inspire du travail de collègues et j’essaye au moins de répondre à mes propres besoins. Je me suis longtemps retenu de publier quoi que ce soit en laissant des briques à assembler soi-même. De la publication naissant la responsabilité, la culpabilité et la naissance d’un nouveau silo. Aussi petit soit-il. Et d’un autre côté l’envie de créer un outil convivial dont puisse s’emparer l’auteur en touchant à trois variables qui donnent goût à la programmation. Telle que je l’ai découverte en tout cas.

Tout cela étant dit, je ne voudrais freiner aucune initiative qui amène des alternatives à la situation actuelle. J’espère me tromper complètement et il y a de toute façon un public pour toutes ces expérimentations. Une question de variabilité locale pour une évolution globale.

David

2017-02-09 : réponse de Pep (cache).

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