Les plus récentes en premier, les 3 premières sont dépliées et ensuite c’est à la demande, bonne exploration !
Tags (2021-12-02)
For some reason, when we moved our workflows into the digital realm, we began to lose respect for this way of taking notes, of simply adding new information to an ever-growing log of our thoughts. Instead, we built tools that encourage us to keep only the most current version of reality. […]
Incremental notes is my push against this trend of note-taking tools that only live in the present and deny the reality of learning and living through time. We don’t remember things by modifying our past memories – we simply accumulate more, as if adding entries to a log or a journal. We search through them by traversing time, looking for links between ideas and experiences.
Depuis une semaine, vous devriez avoir vu apparaître une nouvelle dimension d’exploration sur cet espace avec l’apparition d’étiquettes qui fait suite à de précédentes réflexions. Une petite révolution.
Je me suis mis à ajouter des tags à chacune des 300 entrées de cette année. C’est long mais je vois un intérêt à l’avoir fait en une fois (en vrai, trois soirs) : le corpus est relativement cohérent en me limitant à en apposer un à trois par entrée. J’ai aussi pu réfléchir aux étiquettes qui n’apparaissaient qu’une seule fois, de l’avantage de travailler du contenu existant. À l’inverse, j’ai essayé d’éviter les mot-clés « introspection » ou « blog » que j’avais envie de mettre à trop d’endroits. J’ai remarqué aussi certaines associations comme « pandémie » et « incompétence » inévitables… Lorsque je lis la liste des étiquettes, je ne trouve pas mes écrits très réjouissants aussi.
Le plus difficile aura été de choisir d’avoir des étiquettes annuelles, ce qui me permettra de faire évoluer les centres d’intérêts. J’étais aussi à deux doigts de faire un nuage de tags sur la page d’accueil. Heureusement que ma CSS actuelle me contraint à ne pas tomber dans la nostalgie.
If we were to build a medium for better thinking on top of the web browser, it’s reckless to expect the average user to manually connect, organize, and annotate the information they come across. Just as the early World Wide Web started out manually-curated and eventually became curated by algorithms and communities, I think we’ll see a shift in how individual personal landscapes of information are curated, from manual organization to mostly machine-driven organization. Humans will leave connections and highlights as a trail of their thinking, rather than as their primary way of exploring their knowledge and memory.
Étiquettes (2021-11-12)
In hierarchical file systems, the path to a file tells us how to retrieve it, not what is inside the file. For example, “/home/john/diary.txt” tells the computer to start from the root, go into the directory named “home”, go into the subdirectory named “john”, and follow the link named “diary.txt” to access the file. It doesn’t necessarily tell us anything about what the file contains – for all we know, it could be an actual diary or a downloaded movie. To make matters worse, the meaning of the path is relative to which computer system we’re working on. The same path “/home/john/diary.txt” might exist on a distant server, but possess completely different file content.
Designing better file organization around tags, not hierarchies (cache)
Un long article un peu technique sur le passage d’un stockage hiérarchique à une structure complètement plate en passant par des tags.
Ceci m’intéresse à double titre. Ce qui m’interpelle cette fois-ci, c’est qu’une fois la hiérarchie établie par un·e précurseur·euse, les autres doivent suivre et se retrouvent avec moins de libertés. Une approche par étiquettes permet potentiellement de privilégier une structure permettant une évolution plus fluide.
Peut-être que la façon dont on nous a appris à ranger nos affaires numériques en dit plus que ce que l’on pense. Et je ne parle même pas des URLs. Comme une envie de revisiter des choses par ici.
[Lisant le titre d’un livre posé dans le salon : « Les lois naturelles de l’enfant »]
— Nous, on n’a pas de lois.
🤗
Réflexion (2021-11-02)
This website is essentially a repository of my memories, lessons I’ve learnt, insights I’ve discovered, a changelog of my previous selves. Most people build a map of things they have learnt, I am building a map of how I have come to be, in case I may get lost again. Maybe someone else interested in a similar lonely path will feel less alone with my documented footprints. Maybe that someone else would be me in the future.
Je pourrais citer tellement de parties de cet article que ça en est troublant. Quelqu’un, quelque part se pose aussi plein de questions et les partage. C’est chouette.
Je retiens, entre autres, que je pourrais soigner la façon dont on peut faire des requêtes dans ces données. J’aime bien le fait que l’on puisse récupérer les sources (cache !) et faire une recherche full-text mais c’est pas super accessible. Et quand même limité en terme de navigation(s). Si je suis mon premier explorateur, de quelle manière est-ce que j’aimerais (re)découvrir mon ancien moi ? On a rarement l’occasion d’être aussi mégalo :-).
Merci Eli.
RSSexploration (2021-10-20)
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Oh boy, ce titre…
Suite à des échanges avec Eliness, je me demande si l’invitation à découvrir d’anciens contenus via le flux pourrait se faire manuellement. Après tout, cela pourrait être un choix éditorial que celui de proposer de vieux articles… qui pourraient avoir un lien plus ou moins ténu avec la publication récente.
Sans essayer de l’automatiser ou de le rendre aléatoire, qu’est-ce qui serait im·pertinent de faire à cet endroit là ? Et si ces liens pointaient vers l’extérieur ? Et si ces liens étaient choisis par les lecteur·ices ? Et si.
Prodiverse (2021-10-13)
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Je continue sur cette idée de produit, l’avantage d’un rythme hebdomadaire est de pouvoir rebondir sur mes propres propos avec un peu de recul.
Je me demande de plus en plus s’il n’y a pas déjà tout ce qui serait nécessaire au niveau échanges de messages et notifications avec mastodon. Ce qui pêche un peu dans l’usage orienté produit que j’imagine c’est davantage le rendu et la navigation. Et on touche peut-être du doigt un irritant personnel que j’ai déjà avec le client par défaut et l’affichage des discussions.
En ayant 6 heures de décalage horaire avec la France, je me réveille souvent avec un train de retard et en lisant de manière anté-chronologique le fil des discussions c’est vraiment fastidieux de s’y retrouver. Un affichage à-la-P2 me permettrait de ne pas perdre le fil justement, avec une arborescence qui commencerait par m’afficher la source.
C’est peut-être un premier petit pas : tenter de faire le client mastodon qui irait dans le sens d’une arborescence de discussions plus que d’un flux. Et tant qu’à faire en asynchrone histoire d’ajouter un peu de fun.
Fais très attention à qui tu racontes ton histoire parce que c’est ce que tu as de plus précieux.
C’est tout ce que tu posséderas jamais : ta propre histoire.
Citation d’un aborigène dans un livre de Sarah Marquis
Justesse (2021-10-03)
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J’ai un regard flou et partial sur mes œuvres passées, en tout cas si j’étais sexiste, si j’ai collé des clichés, des idées pas terribles, qui peuvent être blessantes, j’aimerai les corriger un jour et si in jour je meurs je veux dire que je n’ai aucun problème avec l’idée qu’on corrige une de mes oeuvres. Si j’ai étais nul, insensible, caricatural, alors je m’en excuse. Par exemple, je pense que si je pouvais corriger mes romans, plus aucun personnage ne mangerait d’animaux. Autre exemple, je me demande si dans ma bd Le banc de touche il n’y a pas une planche sexiste et je n’aurais aucun problème à ce qu’on la supprime. Le passé d’un artiste, c’est aussi un truc qui doit être mouvant, vivant, touché, travaillé. Le passé c’est aussi de la matière nourrie par le présent. La fidélité c’est ce qu’on est maintenant qu’on a traversé la tempête et qu’on est pris dans une autre. La fidélité c’est d’abord la justesse et la justice, et le moi de 22 ou 30 ans serait d’accord avec ça. Pas de sacralisation autre que la sacralisation de l’évolution d’un artiste.
Martin Page est quand même sacrément juste. En un paragraphe, il y a tout. Chapeau l’artiste.
Si c’est figé, ce n’est plus vrai.
Redesign (2021-10-02)
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So what you see here isn’t me.
Without the safety of this website my flaws and vices are clear: I’m often lazy and uncoordinated. I don’t have a lot of natural social grace (or rather it takes a long time for me to warm up to charming). My ego gets in the way all the time, and I’m so very jealous of everyone around me. Also: I’m perpetually, completely, infinitely terrified of everything.
So websites are weird like that. They’re a fun house of mirrors that can be manipulated in every which way to hide who the author really is. And I don’t mean that in a cynical way, I mean to say this with a dash of optimism: with this website I can redesign myself as much as I do the homepage (I hope you like the new one).
With this website I can figure out who I want to be.
Cela fait longtemps que je n’ai pas revu le design de ce site et de sa page d’accueil. Je pourrais y voir une certaine signification, celle qu’il soit encore en accord avec une image que j’ai envie de partager de moi-même. Entre le manque de mouvement et la flemme, il y a une troisième voie (voix ?) : un truc qui fonctionne suffisamment bien pour pouvoir porter mon attention ailleurs.
Lenteur (2021-09-29)
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L’exercice est chronophage, épuisant, voire frénétique ; et le rythme de publication est difficilement tenable, autant pour la personne qui écrit que pour celles qui lisent.
C’est une question que je me pose souvent vis-à-vis du rythme, il y a une certaine brutalité à asséner des articles quotidiennement. Je sais que certaines personnes avec lesquelles j’interagis sont à la peine de garder ce rythme et la publication décalée me semble aider. Les contenus sont là, rarement dans un tempo critique.
Ils seront probablement accessibles pour quelques années, la lecture peut être quotidienne mais pourrait tout aussi bien être hebdomadaire ou mensuelle. C’est notre soif d’être à jour, d’avoir une pastille d’agrégateur à zéro, qui peut rendre ce rythme intenable. En un sens, le flux pérenne peut aider à une gestion personnelle en stock, apaisée, où l’on vient picorer régulièrement (en n’étant pas trop regardant·e sur la qualité). Et je me trompe probablement, il doit y avoir des pratiques dont je n’ai même pas conscience, je serais curieux de connaître la vôtre cher·e lecteur·ice.
Quant à mon propre épuisement, il me semble être plus salutaire qu’autre chose. Une fois l’éponge pressée, elle redevient disponible. Tel un écureuil, je me nourris des graines des autres, j’en déplace, j’en cache, j’en plante et je suis parfois surpris que ça puisse pousser… me créant un nouveau terrain de jeux.
Évasion (2021-07-27)
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Deux jours pour me libérer de la prison de mes pensées et prendre soin de ma santé mentale. Quelques instants d’écoute dynamique de la forêt et de mes aspirations. Une tentative maladroite de partager ce sentiment de calme intérieur.
J’aurais pu soigner encore davantage le son, effacer ces gouttes d’eau sur l’objectif, faire des transitions exotiques, rythmer encore davantage. Et j’apprécie que cela reste un travail amateur, satisfaisant dans ses imperfections et ses approximations. Le montage a encore été la source de nombreux questionnements, c’est à la fois la partie la plus difficile et peut-être la plus intéressante du point de vue introspectif. J’essaye de me fixer la règle de ne pas prendre plus de temps à produire la vidéo que ce que m’a pris la sortie en question !
La vidéo : Évasion (23 minutes). Normalement, j’ai fait attention à ne pas vous faire mal aux oreilles, même lorsqu’un hydravion me passe au-dessus de la tête… je ne pouvais pas manquer un si gros oiseau.
Beaucoup de choses que nous faisons tout naturellement nous deviennent difficiles dès l’instant où nous cherchons à les intellectualiser. Il arrive qu’à force d’accumuler les connaissances sur un sujet donné, nous devenions ignares.
Texte mentat n°2 (dicto), Dune VI. La maison des mères, Frank Herbert
Bloguisme (2021-07-06)
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Vous connaissez cette injonction à « ouvrir un blog » dès qu’un thread Twitter fait plus de trois phrases. J’accepte de plus en plus que les personnes puissent être davantage à l’aise pour écrire dans un environnement où il y a leur(s) communauté(s) et leurs habitudes d’énonciation (mème, etc). Avoir un blog, cela peut être une charge cognitive et émotionnelle assez forte et je respecte le choix de vouloir s’en passer. Sans même mentionner la complexité technique associée.
Est-ce que l’on m’invective à écrire un livre à chaque billet de blog ? Non, et je ne m’y soumettrais de toute façon pas car ce n’est pas mon moyen d’expression. Un autre tempo, une autre fabrique, probablement d’autres lecteur·ices aussi. Quel que soit le moyen d’expression, le principal me semble être de rester accessible au plus grand nombre (et encore ?).
Je lisais par ici (cache) : si c’est contraint, c’est pas du soin
. De quoi méditer dans plusieurs contextes.
Oh et si on parle d’espace plus pérenne, j’arrive davantage à récupérer le contenu de tweets qu’un billet sur Medium avec la bouillie de HTML qui est produite par cette plateforme…
Note : ces -ismes de juillet sont autant d’auto-critiques.
Tout naturellement, ceux qui ont le pouvoir cherchent à empêcher le développement de la recherche « sauvage ». La quête insatiable de la connaissance a toujours produit, de mémoire d’homme, des concurrents indésirables. Ce que veulent les gens en place, ce sont des « progrès controlés », qui ne donneront naissance qu’à des produits et des idées aisément maîtrisables et qui, chose très importante, permettront que la plus grande partie des bénéfices soit recueillie par des investisseurs appartenant au système. Malheureusement, ce n’est pas un univers de hasard, soumis à des variables relatives, qui va leur donner l’assurance de ces « progrès contrôlés ».
Réflexion sur les Ixiens, Archives du Bene Gesserit, Dune V. Les Hérétiques de Dune, Frank Herbert
Six mois (2021-06-30)
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170 entrées presquotidiennes ces 6 derniers mois. Quelques brouillons auto-censurés, quelques entrées que j’aurais préféré ne pas publier avec le recul. Un moyen d’évacuer le flux de mes pensées et de produire parfois des échanges bienvenus. Merci aux personnes qui prennent le temps de réagir !
Je ne suis pas sûr de vouloir/pouvoir publier autant cet été, j’ai pas mal de choses prévues et des périodes de coupures plus ou moins longues. J’espère ne pas trop me manquer, au pire un carnet ne sera jamais très loin.
C’est vraiment bon de réussir à écrire.
Maximiser (2021-04-09)
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When we simplify a system of interactions to a certain minimalism, we often trade choices for reductionism. We maximize the simplicity to the point of dumbing everything down. But do we always help? Creativity, emergence of patterns often lie in the hackability of a system. When we reduce the options for someone to use the system in unexpected ways, we remove the possibility for people to own a craft, a skill. We make them serve the system, instead of the system serving them.
We should try to create simple interfaces that maximize the possibility for people to create (creative entropy), being empowered, being autonomous.
Je me pose beaucoup de questions en ce moment sur ce que l’on essaye de rendre plus efficace et pourquoi. Parfois pour qui. Souvent à quoi bon.
Par exemple : qu’est-ce qui permettrait à chacun·e de publier quelque chose sur le web tout en ayant une part de contrôle sur ce qui est partagé ? Lorsqu’on démêle cette pelote, elle s’avère être très longue. Les connaissances à acquérir — autant sur le fond que sur la forme — sont assez gigantesques et ne cessent de l’être un peu plus chaque année. Et à force de tirer sur ce fil, on (je m’inclus dans ce mouvement) ne se rend pas compte que l’on perd pas mal de personnes qui ont la motivation pour être autonomes mais se cassent de plus en plus les dents au point de vouloir abandonner.
Au point de ne pouvoir continuer.
En rendant le Web inaccessible, sauf pour quelques élu·es, on sera tous perdant·es à moyen terme. Car ça signifie un Web de spécialisation et d’expertise qui nécessite(ra) d’être rémunéré pour être encore en mesure de publier quelque chose.
Cela me rend profondément triste. Impuissant.
Je souhaite que rien ne marche, que rien ne fonctionne, que tout soit cassé, qu’il y ait plein de bugs. Je voudrais des designers capables de concevoir des outils compliqués, contre-intuitifs et mal fonctionnant.
Le non fonctionnement est la condition de la pensée critique.
Ce qui pourrait être autrement : éloge du non fonctionnement (cache)
@World (2021-03-07)
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When I write a certain kind of email — aka a blog post — why do I have to address it to someone? Why can’t I just address my thoughts to the world? Direct to the web for anyone and everyone? Rather than define the recipients, I just write and let the recipients find me.
[…]
This post you’re reading right now is the world’s first HEY World post. And I published it by simply emailing this text directly to world@hey.com from my jason@hey.com account. That was it.
Plus que la publication via un courriel, ce qui m’intéresse(rait) dans cette approche c’est le fait de pouvoir faire une réponse à ce courriel en mettant le monde en copie. J’ai souvent des échanges privés qui pourraient être partagés et peut-être que si la barrière était un peu moins haute ça m’inciterait à la sauter.
Cela se rapproche d’une archive de liste de discussion qui sert de commentaires, ce que j’avais expérimenté il y a quelques années mais l’intégration était fastidieuse. Peut-être qu’en créant une boite IMAP dédiée cela pourrait aller plus loin qu’un générateur de blogs. Genre, des commentaires décentralisés. #RunningGag
J’ai besoin de laisser mûrir cette idée.
Bibliothèque (2021-02-14)
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I know there’s lots of advice out there about considering your audience when you write, but when it comes to my personal site, I’d find that crippling. It would be one more admonishment from the inner critic whispering “no one’s interested in that”, “you have nothing new to add to this topic”, and “you’re not qualified to write about this.” If I’m writing for myself, then it’s easier to have fewer inhibitions. By treating everything as a scrappy note-to-self, I can avoid agonising about quality control …although I still spend far too long trying to come up with titles for posts.
[…]
If someone else gets some value from a quick blog post that I dash off here, that’s always a pleasant surprise. It’s a bonus. But it’s not my reason for writing. My website is primarily a tool and a library for myself. It just happens to also be public.
J’aime cette notion de bibliothèque d’idées personnelle et publique. Aucun service à ma connaissance ne permet cela avec la garantie de conserver les données et de les indexer sur plusieurs décennies. Privilège de développeur que celui d’être en capacité de le faire grâce aux compétences permettant de transformer — et donc conserver — des données au cours du temps.
Si vous devez un jour faire une recherche sur ce qui a été écrit ici, vous pouvez télécharger l’archive du dépôt, la charger dans n’importe quel éditeur de texte un peu compétent (comme SublimeText) et une recherche dans tous les fichiers devrait vous permettre de fouiller. C’est ce que j’utilise personnellement lorsque ma mémoire me fait défaut ou que je veux faire un lien interne.
And I’m also reminded of how writers I love and respect maintain their own reservoirs of knowledge, complete with migratory paths down from the mountains.
[…]
And it’s interesting, right, this accretive note-taking and the process of taking core samples through the deep time of your own ideas. I’ve built something similar, not as consistently, but for about two decades too, and I keep all my notes in plain text, and all in the same searchable database.
Memexes, mountain lakes, and the serendipity of old ideas (cache)
Meta (2021-01-31)
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Chercher à s’élever, se fixer des objectifs ambitieux, n’est évidemment pas répréhensible en soi. Mais dans la pratique, cette course est rarement le fruit d’un choix dûment évalué visant à se sentir en phase avec soi-même et ses propres aspirations. Dès lors qu’il consiste — comme c’est souvent le cas — à vouloir conquérir ce que possèdent ceux d’en haut, le choix individuel est en réalité un comportement individuel, déterminé par un faisceau de normes sociales, qui entraîne une réaction en chaîne : la compétition.
Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, Corinne Morel Darleux
Un premier mois à publier en décalage et je vois déjà quelques effets. Déjà, ça limite les réactions liées à l’actualité. Lorsque je publie sur un évènement qui a une semaine j’ai bien conscience d’arriver après la bataille (littéralement…) et j’ai finalement publié ce billet pour me rappeler de ne plus le faire.
Ensuite, ça crée un sentiment étrange où j’ai écris sur un truc, il y a des échanges dessus et je n’ai aucun moyen de faire un lien vers mon propre ressenti à ce sujet au moment de la discussion. C’est à la fois une grande frustration et aussi un moyen d’apaiser mes pensées à ce sujet en étant moins dans la réaction. Une forme de lâcher-prise.
Il y a des coïncidences étranges qui se produisent d’une journée sur l’autre. Qui prennent une certaine consistance personnelle avec un recul d’une semaine, surtout dans une période un peu étrange où j’ai besoin de ce tampon pour parler du quotidien.
Enfin, je prends parfois plus de temps pour approfondir certaines réflexions ou pour ajouter une citation a posteriori car j’ai davantage de latitude pour recopier des extraits de livres (et enlever les blagues pas drôles).
Je vais continuer encore ainsi pour quelques temps, cette nouvelle routine me plait.
PresQuotidien (2021-01-01)
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L’expression convolutée des légalismes se développe autour de la nécessité de nous masquer à nous-mêmes la violence dont nous usons envers les autres. Entre le fait de priver un homme d’une heure de sa vie et celui de le priver de la vie, il n’existe qu’une différence de degré. Dans l’un comme dans l’autre cas, nous usons de violence, nous consommons son énergie. Des euphémismes élaborés peuvent dissimuler nos intentions meurtrières mais tout usage de puissance à l’encontre d’autrui se traduit par l’ultime assomption : « Je me nourris de votre énergie. »
L’Empereur Paul Muad’Dib : Ordre aux Conseils (Addenda) (Dune II. Le messie de Dune)
J’avais envie de retourner à une publication quotidienne pour 2021 après du quasi-hebdomadaire en 2019 et 2020. Les agrégations n’ayant pas toujours un lien entre elles, je me retrouvais à chercher des transitions pas terribles parfois. J’ai publié 300 fragments en 2020, on s’approche de réflexions/réactions quotidiennes.
L’originalité que j’aimerais explorer cette année est de retarder la publication d’une semaine. Je commence avec ce tampon et il évoluera peut-être au cours de l’année. Je m’autorise à ne pas publier pendant certains jours et à « dépublier » si je trouve après la durée tampon que ça n’a plus grand intérêt. Cela ajoutera peut-être de la profondeur à ce qui est publié… ou alors ça me démotivera complètement (la publication instantanée est ma petite dose d’adrénaline post-écriture). On verra bien, les règles du jeu restent ouvertes.
Une tentative de réacquérir mon temps (et le vôtre ?), encore une fois. Ménager des espaces de réactions et d’autres de créations. De l’éphémère et du permanent. De l’immédiat et de l’expérimental. Des espaces pour soi, d’autres en commun.
Pour un web diversifié… et nourrissant.
Digital nutrition is about developing and implementing cognitive skills and creating new habits to help us stay in control of our technology consumption.
The world needs a tech diet; here is how designers can help (cache)