## Contre-société > Les « Directives pour un manifeste personnaliste » (1935), « Le progrès contre l’homme » (1936), « Le sentiment de la nature, force révolutionnaire » (1937) et « An deux mille » (1945) réunis ici proposent un diagnostic sur les transformations fondamentales à l’œuvre dans les sociétés industrielles. […] Les quatre textes de ce recueil articulent très clairement le noyau dur de la pensée écologique : proposer un projet révolutionnaire qui ne passe pas par la prise de pouvoir, mais par l’affirmation d’un « style de vie » et ==la constitution d’une contre-société à partir de multiples communautés disséminées qui font sécession== et affirment d’autres valeurs, privilégient d’autres pratiques, cultivent d’autres rapports humains […]. > > *Nous sommes des révolutionnaires malgré nous*, Bernard Charbonneau et Jacques Ellul Lire de relativement vieux ouvrages a cet inconvénient de donner le sentiment d’être dans un monde qui n’évolue que très lentement. Les espérances et utopies d’aujourd’hui étaient déjà celles d’hier et d’avant-hier. Comment continuer à y croire ? Voir les réponses de [Thomas](https://oncletom.io/2020/12/01/comment-continuer-a-y-croire/) ([cache](/david/cache/2020/645536cc4af1f38cec67c44eaa3137bc/)) et [Karl](https://www.la-grange.net/2020/12/01/bouillon) ([cache](/david/cache/2020/23d7d9b62bb1ffcf0ccb6c8e53e51e9e/)) à ce sujet. Et [ma réaction](/david/2020/12/13/#reponses). > Chaque route que l’on suit exactement jusqu’au bout ne conduit exactement à rien. Escaladez la montagne pour voir si c’est bien une montagne. Quand vous serez au sommet de la montagne, vous ne pourrez plus voir la montagne. > > *Proverbe bene gesserit* extrait de *Muad’Dib, commentaires de famille*, par la Princesse Irulan ([Dune](/david/2020/12/21/#dune))