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<p>Lorsqu’on parle de publication d’un journal sur le web —&nbsp;qu’il soit personnel ou professionnel&nbsp;— on pense tout de suite aux (web)blogs. Je voudrais ici partager avec vous une autre pratique du journal qui me permet de partager mon travail de manière semi-privée au sein des équipes distribuées et asynchrones que je côtoie depuis plus de 5&nbsp;ans. C’est un intermédiaire entre la description d’une facture, un compte rendu d’activité&nbsp;(CRA) et ce qui peut être échangé lors d’un rendez-vous d’équipe oral quotidien. Pour <a href="/david/2020/12/13/#journal">une version courte</a>.</p>
<h2 id="prologue">Prologue <a href="#prologue" title="Ancre vers cette partie">#</a></h2><p>J’ai probablement été inspiré par les carnets de laboratoire si importants pour la recherche scientifique, ayant ensuite participé activement à leur numérisation et à leur passage au web (premier emploi). Il y a certainement des personnes comme <a href="https://ronan.amicel.net/">Ronan</a> et <a href="https://elsif.fr/">Yannick</a> qui m’ont influé aussi dans cette routine&nbsp;d’écriture.</p>
<h2 id="prologue">Prologue <a href="#prologue" title="Ancre vers cette partie">#</a></h2><p>J’ai probablement été inspiré par les carnets de laboratoire si importants pour la recherche scientifique, ayant ensuite participé activement à leur numérisation et à leur passage au web (premier emploi). Il y a certainement des personnes comme <a href="https://ronan.amicel.net/">Ronan</a> et <a href="https://elsif.fr/">Yannick</a> qui m’ont influencé aussi dans cette routine d’écriture. Oh, et peut-être de bloguer depuis 18&nbsp;ans&nbsp;aussi&nbsp;🙃.</p>
<h2 id="genese">Génèse <a href="#genese" title="Ancre vers cette partie">#</a></h2><p>Le plus vieux journal de la sorte que j’ai pu retrouver remonte à mon accompagnement de data.gouv.fr et c’est étrange d’avoir commencé en cours de mission mais ça correspond aussi à mon arrivée au Québec ce qui justifie probablement l’envie de créer un nouvel espace d’échanges asynchrones car je me retrouvais avec 6&nbsp;heures de décalage horaire. <em>Note&nbsp;: le fait de ne pas être sur la même timezone m’apporte beaucoup dans mon travail quotidien mais ce sera l’objet d’un futur&nbsp;article.</em></p>
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<a href="#journal-2016-datagouvfr"
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<p>On peut voir que je comptabilise le nombre de jours de manière publique avec l’équipe, que je partage un <em>mood</em> et que je documente ce que j’ai fait sur la semaine en cours/passée. Il y a aussi beaucoup de liens et d’emojis, on se refait&nbsp;pas&nbsp;🤷.</p>
<p>Lors d’un essai, je trouve ça pertinent de ne pas trop se soucier de la forme ou du lieu où sont stockées les données, cela sera facilement modifiable et récupérable si l’expérience est concluante. Ça reste tout de même du texte brut en <em>markdown</em> qui est aisément&nbsp;transformable.</p>
<p>J’ai continué ce premier journal jusqu’à la fin de l’année avant de valider l’expérience et de passer à une publication chez moi. Avoir la main sur la conversion en HTML m’a permis de le représenter davantage sous la forme d’une <em>timeline</em> et de comptabiliser automagiquement les jours du mois pour la facturation grâce à des <code>data-attributes</code> bien placés. J’ai aussi la possibilité de replier les entrées très anciennes à l’aide d’un <code>details</code>/<code>summary</code> ce qui devient assez critique car je passe à un format quotidien plus approprié au <a href="https://beta.gouv.fr/startups/zam.html">produit sur lequel je travaille</a> à ce moment&nbsp;là.</p>
<p>J’ai continué ce premier journal jusqu’à la fin de l’année avant de valider l’expérience et de passer à une publication chez moi jusqu’à avoir un journal par équipe/produit. Avoir la main sur la conversion en HTML m’a permis de le représenter davantage sous la forme d’une <em>timeline</em> et de comptabiliser automagiquement les jours du mois pour la facturation grâce à des <code>data-attributes</code> bien placés. J’ai aussi la possibilité de replier les entrées très anciennes à l’aide d’un <code>details</code>/<code>summary</code> ce qui devient assez critique car je passe à un format quotidien plus approprié au <a href="https://beta.gouv.fr/startups/zam.html">produit sur lequel je travaille</a> à ce moment&nbsp;là.</p>
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<a href="#journal-2019-zam"
title="Cliquer pour une version haute résolution">
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<p>Je passe sur certaines adaptations faites au cours du temps sur le générateur de HTML pour pouvoir supporter le décompte du temps de plusieurs personnes ou d’avoir plusieurs journaux combinés sur une même&nbsp;page.</p>
<p>La technique est loin d’être clef dans ce contexte et l’importance est plutôt de rendre le journal accessible facilement aux autre membres de l’équipe. Je poste le lien vers l’entrée du jour plus ou moins régulièrement (en fonction de l’activité du projet) dans l’espace dédié à la discussion&nbsp;instantanée.</p>
<h2 id="interets">Intérêts <a href="#interets" title="Ancre vers cette partie">#</a></h2><p>Le premier gain est personnel, il s’agit d’une mémoire externalisée de ce que j’ai fait avec des notes —&nbsp;parfois technique&nbsp;— de ce qui m’a débloqué à des moments clefs. Le fait de rédiger quotidiennement ou hebdomadairement me permet de faire un bilan de ce que j’ai réussi (ou échouer) à faire et des conditions de travail dans lesquelles j’ai été. Cela donne un sentiment d’avancement assez plaisant, ou lors de certaines périodes de réaliser que l’on piétine un peu aussi. J’y consignais aussi des bouts de code plus technique avant de les externaliser vers un <a href="https://code.larlet.fr/">espace public dédié</a>.</p>
<h2 id="interets">Intérêts <a href="#interets" title="Ancre vers cette partie">#</a></h2><p>Le premier gain est personnel, il s’agit d’une mémoire externalisée de ce que j’ai fait avec des notes —&nbsp;parfois technique&nbsp;— de ce qui m’a débloqué à des moments clefs. Le fait de rédiger quotidiennement ou hebdomadairement me permet de faire un bilan de ce que j’ai réussi (ou échoué) à faire et des conditions de travail dans lesquelles j’ai été. Cela donne un sentiment d’avancement assez plaisant, ou lors de certaines périodes de réaliser que l’on piétine un peu aussi. J’y consignais aussi des bouts de code plus technique avant de les externaliser vers un <a href="https://code.larlet.fr/">espace public dédié</a>.</p>
<p>Je relis rarement ce journal de bout en bout <em>a posteriori</em> mais je vais souvent y piocher des lignes de commandes ou des conclusions de réunions. Parfois même des actions à faire lorsque la régularité sur un produit devient plus&nbsp;espacée.</p>
<p>J’apprécie que le temps soit décompté de manière transparente, il y a rarement des surprises ou si elles le sont c’est rapidement expliqué. Je trouve cela important que pour des personnes pas trop techniques mon métier soit un peu plus tangible et le fait de raconter les différents errements et recherches technologiques participe à sa compréhension. Lorsqu’on facture au temps passé et qui plus est à distance, la confiance s’installe également par la&nbsp;transparence.</p>
<p>Cela m’offre un certain recul sur le temps passé et ma «&nbsp;productivité&nbsp;» aussi, autant dans un sens (<em>burn-out</em>) que dans l’autre (culpabilité, syndrome de l’imposteur, etc). Il y a toute la réflexion autour de «&nbsp;Est-ce que c’est du travail&#8239;?&nbsp;» qui est intéressante lorsqu’on fait un travail plutôt intellectuel. Est-ce que d’aller me promener une heure est important pour arriver à la résolution de ce _bug_&#8239;? Est-ce que j’ai besoin de trois heures de procrastination pour arriver à développer cette fonctionnalité en 20&nbsp;minutes&#8239;? Si oui, comment facturer cela&#8239;? Etc.</p>
<p>J’apprécie que le temps soit décompté de manière transparente, il y a rarement des surprises ou si elles le sont c’est rapidement expliqué. Je trouve cela important que pour des personnes moins techniques mon métier soit un peu plus tangible et le fait de raconter les différents errements et recherches technologiques participe probablement à sa compréhension. Lorsqu’on facture au temps passé et qui plus est à distance, la confiance s’installe également par la&nbsp;transparence.</p>
<p>Le gain collectif est difficile à estimer. J’ai souvent des retours positifs et inspirants. J’apprécie que toutes les personnes de l’équipe puissent avoir le même niveau d’information à mon sujet, autant au niveau du cheminement technique que de la forme du moment. Notamment dans des passages difficiles, je trouve ça intéressant de pouvoir m’exprimer à l’écrit de manière asynchrone, de manière un peu plus posée. Ces retours sont souvent à l’origine de discussions qui sont importantes pour que tout le monde se sente bien dans l’équipe. Le journal est une soupape de connaissance afin de ne pas devenir un·e gardien·ne du temple mais aussi une soupape&nbsp;émotionnelle&#8239;!</p>
<h2 id="la-suite">La suite&#8239;? <a href="#la-suite" title="Ancre vers cette partie">#</a></h2><p>Je ne sais pas de quoi mon prochain journal sera fait. La seule certitude que je peux avoir c’est qu’il&nbsp;existera.</p>
<p>Est-ce que les autres personnes des équipes lisent ces traces de développement au quotidien&#8239;? Je n’en ai aucune idée, je pense que chaque collaborateur·ice a ses propres routines de lectures et il faut combiner à cela les personnes qui sont plus à l’aise à l’oral. Le journal n’est pas exclusif mais fait partie d’une faculté plus globale à communiquer de plusieurs manières possibles pour essayer de transmettre un message&nbsp;compréhensible.</p>
<h2 id="la-suite">La suite&#8239;? <a href="#la-suite" title="Ancre vers cette partie">#</a></h2><p>Je ne sais pas de quoi mon prochain journal sera fait. La seule certitude que je peux avoir c’est qu’il existera. J’espère qu’il continuera à s’adapter à mes besoins et à ceux des équipes car c’est aussi un espace de jeu autour du partage et d’une autre forme de&nbsp;travail.</p>
<p>Je vous invite à inventer le vôtre, qui vous correspondra et qui en inspirera d’autres. Peut-être que de nouvelles façons de faire émergeront, des dessins, une photo, un <em>haïku</em>, tout est&nbsp;possible.</p>
<h2 id="epilogue">Épilogue <a href="#epilogue" title="Ancre vers cette partie">#</a></h2><p>Depuis cette année, l’enfant de 9&nbsp;ans qui vit avec moi rédige ce qu’ils appellent dans sa classe des «&nbsp;traces d’écritures&nbsp;», ce qui correspond à une page de résumé des apprentissages pour la semaine en&nbsp;cours.</p>
<h2 id="epilogue">Épilogue <a href="#epilogue" title="Ancre vers cette partie">#</a></h2><p>Depuis cette année, l’enfant de 9&nbsp;ans qui vit avec moi rédige ce qu’ielles appellent dans sa classe des «&nbsp;traces d’écritures&nbsp;», ce qui correspond à une page de résumé des apprentissages pour la semaine en&nbsp;cours.</p>
<p>Il n’est jamais trop tôt pour&nbsp;commencer&#8239;!</p>
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<a href="#journal-2022-traces"

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## Prologue

J’ai probablement été inspiré par les carnets de laboratoire si importants pour la recherche scientifique, ayant ensuite participé activement à leur numérisation et à leur passage au web (premier emploi). Il y a certainement des personnes comme [Ronan](https://ronan.amicel.net/) et [Yannick](https://elsif.fr/) qui m’ont influé aussi dans cette routine d’écriture.
J’ai probablement été inspiré par les carnets de laboratoire si importants pour la recherche scientifique, ayant ensuite participé activement à leur numérisation et à leur passage au web (premier emploi). Il y a certainement des personnes comme [Ronan](https://ronan.amicel.net/) et [Yannick](https://elsif.fr/) qui m’ont influencé aussi dans cette routine d’écriture. Oh, et peut-être de bloguer depuis 18 ans aussi 🙃.

## Génèse

@@ -27,7 +27,7 @@ On peut voir que je comptabilise le nombre de jours de manière publique avec l

Lors d’un essai, je trouve ça pertinent de ne pas trop se soucier de la forme ou du lieu où sont stockées les données, cela sera facilement modifiable et récupérable si l’expérience est concluante. Ça reste tout de même du texte brut en _markdown_ qui est aisément transformable.

J’ai continué ce premier journal jusqu’à la fin de l’année avant de valider l’expérience et de passer à une publication chez moi. Avoir la main sur la conversion en HTML m’a permis de le représenter davantage sous la forme d’une _timeline_ et de comptabiliser automagiquement les jours du mois pour la facturation grâce à des `data-attributes` bien placés. J’ai aussi la possibilité de replier les entrées très anciennes à l’aide d’un `details`/`summary` ce qui devient assez critique car je passe à un format quotidien plus approprié au [produit sur lequel je travaille](https://beta.gouv.fr/startups/zam.html) à ce moment là.
J’ai continué ce premier journal jusqu’à la fin de l’année avant de valider l’expérience et de passer à une publication chez moi jusqu’à avoir un journal par équipe/produit. Avoir la main sur la conversion en HTML m’a permis de le représenter davantage sous la forme d’une _timeline_ et de comptabiliser automagiquement les jours du mois pour la facturation grâce à des `data-attributes` bien placés. J’ai aussi la possibilité de replier les entrées très anciennes à l’aide d’un `details`/`summary` ce qui devient assez critique car je passe à un format quotidien plus approprié au [produit sur lequel je travaille](https://beta.gouv.fr/startups/zam.html) à ce moment là.

![Capture d’écran d’un ancien journal (2019)](/static/david/2022/journal-2019-zam.png "Capture d’écran d’un journal quotidien fin 2019")

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## Intérêts

Le premier gain est personnel, il s’agit d’une mémoire externalisée de ce que j’ai fait avec des notes — parfois technique — de ce qui m’a débloqué à des moments clefs. Le fait de rédiger quotidiennement ou hebdomadairement me permet de faire un bilan de ce que j’ai réussi (ou échouer) à faire et des conditions de travail dans lesquelles j’ai été. Cela donne un sentiment d’avancement assez plaisant, ou lors de certaines périodes de réaliser que l’on piétine un peu aussi. J’y consignais aussi des bouts de code plus technique avant de les externaliser vers un [espace public dédié](https://code.larlet.fr/).
Le premier gain est personnel, il s’agit d’une mémoire externalisée de ce que j’ai fait avec des notes — parfois technique — de ce qui m’a débloqué à des moments clefs. Le fait de rédiger quotidiennement ou hebdomadairement me permet de faire un bilan de ce que j’ai réussi (ou échoué) à faire et des conditions de travail dans lesquelles j’ai été. Cela donne un sentiment d’avancement assez plaisant, ou lors de certaines périodes de réaliser que l’on piétine un peu aussi. J’y consignais aussi des bouts de code plus technique avant de les externaliser vers un [espace public dédié](https://code.larlet.fr/).

Je relis rarement ce journal de bout en bout *a posteriori* mais je vais souvent y piocher des lignes de commandes ou des conclusions de réunions. Parfois même des actions à faire lorsque la régularité sur un produit devient plus espacée.

J’apprécie que le temps soit décompté de manière transparente, il y a rarement des surprises ou si elles le sont c’est rapidement expliqué. Je trouve cela important que pour des personnes pas trop techniques mon métier soit un peu plus tangible et le fait de raconter les différents errements et recherches technologiques participe à sa compréhension. Lorsqu’on facture au temps passé et qui plus est à distance, la confiance s’installe également par la transparence.
Cela m’offre un certain recul sur le temps passé et ma « productivité » aussi, autant dans un sens (_burn-out_) que dans l’autre (culpabilité, syndrome de l’imposteur, etc). Il y a toute la réflexion autour de « Est-ce que c’est du travail ? » qui est intéressante lorsqu’on fait un travail plutôt intellectuel. Est-ce que d’aller me promener une heure est important pour arriver à la résolution de ce _bug_ ? Est-ce que j’ai besoin de trois heures de procrastination pour arriver à développer cette fonctionnalité en 20 minutes ? Si oui, comment facturer cela ? Etc.

J’apprécie que le temps soit décompté de manière transparente, il y a rarement des surprises ou si elles le sont c’est rapidement expliqué. Je trouve cela important que pour des personnes moins techniques mon métier soit un peu plus tangible et le fait de raconter les différents errements et recherches technologiques participe probablement à sa compréhension. Lorsqu’on facture au temps passé et qui plus est à distance, la confiance s’installe également par la transparence.

Le gain collectif est difficile à estimer. J’ai souvent des retours positifs et inspirants. J’apprécie que toutes les personnes de l’équipe puissent avoir le même niveau d’information à mon sujet, autant au niveau du cheminement technique que de la forme du moment. Notamment dans des passages difficiles, je trouve ça intéressant de pouvoir m’exprimer à l’écrit de manière asynchrone, de manière un peu plus posée. Ces retours sont souvent à l’origine de discussions qui sont importantes pour que tout le monde se sente bien dans l’équipe. Le journal est une soupape de connaissance afin de ne pas devenir un·e gardien·ne du temple mais aussi une soupape émotionnelle !

Est-ce que les autres personnes des équipes lisent ces traces de développement au quotidien ? Je n’en ai aucune idée, je pense que chaque collaborateur·ice a ses propres routines de lectures et il faut combiner à cela les personnes qui sont plus à l’aise à l’oral. Le journal n’est pas exclusif mais fait partie d’une faculté plus globale à communiquer de plusieurs manières possibles pour essayer de transmettre un message compréhensible.

## La suite ?

Je ne sais pas de quoi mon prochain journal sera fait. La seule certitude que je peux avoir c’est qu’il existera.
Je ne sais pas de quoi mon prochain journal sera fait. La seule certitude que je peux avoir c’est qu’il existera. J’espère qu’il continuera à s’adapter à mes besoins et à ceux des équipes car c’est aussi un espace de jeu autour du partage et d’une autre forme de travail.

Je vous invite à inventer le vôtre, qui vous correspondra et qui en inspirera d’autres. Peut-être que de nouvelles façons de faire émergeront, des dessins, une photo, un _haïku_, tout est possible.

## Épilogue

Depuis cette année, l’enfant de 9 ans qui vit avec moi rédige ce qu’ils appellent dans sa classe des « traces d’écritures », ce qui correspond à une page de résumé des apprentissages pour la semaine en cours.
Depuis cette année, l’enfant de 9 ans qui vit avec moi rédige ce qu’ielles appellent dans sa classe des « traces d’écritures », ce qui correspond à une page de résumé des apprentissages pour la semaine en cours.

Il n’est jamais trop tôt pour commencer !


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