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- title: Salaire et besoin
- slug: salaire-besoin
- date: 2018-03-14
- chapo: Découpler la force de travail du revenu.
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- <details lang=en>
- <summary>Summary in English</summary>
- <p>Your salary does not have to be proportional to your paid work. A cooperative might helps to find creative alternatives.</p>
- </details>
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- > Quand l’un d’eux est devenu papa et a eu besoin de plus d’argent pour vivre, ils ont décidé d’un commun accord, que lui gagnerait plus, sans travailler plus.
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- > <cite>*[S’affranchir des normes](https://www.france.tv/slash/les-petites-gouttes/446139-06-s-affranchir-des-normes.html)* ([cache](/david/cache/cdc29912202384b2a01f42056b7bea97/))</cite>
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- Il y a une chose qui m’enthousiasme particulièrement dans ce que l’on a réussi à faire au sein de [scopyleft](http://scopyleft.fr/) : **découpler la force de travail du revenu**. Avec le recul, je trouve cela bien plus difficile que de maintenir l’égalité entre les salaires, ici chacun est face à ses responsabilités sur ce que sont ses besoins ainsi que sur les effets que cela peut avoir sur le collectif. Mine de rien, ça gratte. Fort.
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- Il me semble que cela aplatit aussi les relations basées sur les revenus lorsque la force de travail est considérée comme étant intentionnelle. On travaille tous *pour* la coopérative, que l’on facture 20 jours ou 0, que l’on soit plus ou moins disponibles car on a d’autres (pré)occupations, il n’y a plus de notion de productivité ou de rendement sous réserve que le cadre de travail ne soit pas en déficit. Et quand ça arrive, là aussi ça gratte.
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- Un regret quand même à ce sujet, ne pas avoir réussi à faire en sorte que la formule de répartition des bénéfices de fin d’année soit inversement proportionnelle aux salaires pour rééquilibrer d’une certaine manière sur ce qui ne répond pas à un besoin. La raison, c’est que [l’URSCOP](http://www.scop-lr.coop/) n’a jamais mis ça en application et ne souhaite pas mettre en péril notre présence dans la liste nationale des coopératives. À se demander si l’on ne devrait pas prendre notre indépendance, un peu plus chaque année, ça démange…
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