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title: Pollution numérique url: https://www.hydroquebec.com/a/decarboner.html hash_url: 75c2f55c53

Diminuer la pollution numérique, c’est possible

La pollution numérique causée par le téléchargement, le stockage et le partage des données est en grande partie due à l’utilisation de serveurs très énergivores. Invisible, elle génère pourtant 4 %1 des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Ensemble, nous pouvons contribuer à la réduire.

Ces données génératrices de GES

La circulation d’information sur Internet a un impact environnemental important. Son empreinte carbone est, entre autres, gonflée par les grandes quantités d’énergies fossiles utilisées pour alimenter les centres de données qui assurent cette circulation. Et ce trafic croît à une vitesse fulgurante. Encore plus depuis le début de la pandémie de COVID‑19.

Au cours des derniers mois, partout sur la planète, les gens se sont en effet davantage tournés vers leur connexion Internet pour le travail, les divertissements et autres activités. Cette hausse de la circulation Web a fait bondir la consommation d’énergie qui y est associée.

Selon différents scénarios, cette consommation pourrait représenter de 8 % à 21 % des besoins mondiaux en électricité d’ici 2030. La lecture en continu de vidéos, par exemple, compte à elle seule pour 60 %2 du trafic Web et génère près de 1 % des émissions mondiales de gaz carbonique3. Sachant qu’actuellement, 64 % de la production d’électricité provient de sources fossiles, principales émettrices de GES, cela a de quoi inquiéter.

  • 1 Agence de la transition écologique, France, mars 2020
  • 2 Agence de la transition écologique, France, mars 2020
  • 3 Groupe de réflexion The Shift Project

Prévisions de la demande en énergie

Des prévisions largement diffusées suggèrent que la demande totale en électricité imputable aux technologies de l’information et des communications (TIC) s’accélérera dans les années 2020, et que la part des centres de données augmentera.

Sources de production de l’électricité dans le monde

Sources : Sites Internet de la U.S. Energy and Information Administration et de Ressources naturelles Canada

Des centres de données au Québec : bon pour la planète

La bonne nouvelle ? Nous pouvons tous jouer un rôle pour réduire l’empreinte environnementale du trafic Internet, notamment en adoptant au quotidien des habitudes qui font preuve d’une certaine sobriété numérique.

Hydro-Québec fait, elle aussi, partie de la solution. En incitant des centres de traitement de données à s’installer ici pour profiter de notre énergie propre, nous pouvons en effet contribuer à rendre le trafic Internet plus vert.

Notre électricité provient à plus de 99,8 % de sources renouvelables. De plus, nos tarifs sont parmi les plus bas d’Amérique du Nord. Ajoutons à cela que le climat québécois et l’abondance d’eau fraîche facilitent le refroidissement des serveurs, ce qui se traduit par d’importantes économies d’énergie pour les exploitants de centres de données.

Chaque année, un centre de données de 100 GWh déployé au Québec évite l’émission de

41 000 tonnesde GEScomparativement à une installation semblable en Virginie

42 000 tonnes de GEScomparativement à une installation semblable en Caroline du Nord

40 000 tonnesde GEScomparativement à une installation semblable à Toronto

*Source: Energy Information Administration, 2015

Une appli d’ici pour favoriser la sobriété numérique

Recherches Web, visioconférence, visionnement en continu, courriels : nous pouvons tous mieux consommer l’énergie utilisée pour alimenter nos activités numériques quotidiennes.

Afin de nous aider à prendre conscience de nos habitudes, une application pour téléphones intelligents propose une expérience de sobriété numérique. Ce parcours ludique de 30 jours systématise chacun des gestes pro-environnementaux que nous faisons et il en mesure l’impact.

Cette application a été conçue par Ecoist Club. Cette jeune entreprise québécoise est la gagnante du défi Hydro-Québec Comment mettre à profit notre énergie propre et notre énergie humaine pour rendre notre société encore plus résiliente ?, lancé dans le cadre du Coopérathon 2020.

Le Québec a également l’avantage d’être situé à un temps de latence* de cinq à dix millisecondes de la plupart des grandes villes du nord-est des États-Unis, une région où circule jusqu’à 80 % du trafic Internet mondial. Notre province est donc une destination de rechange intéressante pour des entreprises possédant des serveurs dans des villes comme Ashburn en Virginie, par exemple, où l’électricité provient à 52 % de combustibles fossiles fortement émetteurs de GES.

Déjà, des géants du Web reconnaissent notre province comme un emplacement de choix pour entreprendre ici leur virage écologique : notamment Google, OVH et Amazon Web Services, qui y ont des installations.

En faisant du Québec le pôle Internet propre du Nord-Est américain, nous contribuons à transformer ce secteur de l’économie afin qu’il soit plus propre.

Pour en apprendre davantage sur les centres de données au Québec

*Temps nécessaire à un paquet de données pour qu’il passe de la source à la destination en empruntant un réseau.

Le Québec mondialement reconnu

En plus d’avoir été nommée 2019 Data Center Location of the Year par les Datacloud Global Awards et d’avoir reçu le 2019 Data Centres AI Specialism Award des Financial Times fDi Strategy Awards, la grande région de Montréal a obtenu la première place dans le palmarès Tier 2 Cities of the Future 2020/21 Foreign Direct Investment (FDI) Strategy category of fDi’s.

L’électricité d’Hydro‑Québec :
l’une des plus faiblement émettrices de carbone du monde


Graphique démontrant que le Québec fait parti des plus bas emetteurs de GES au monde et la meilleure province au Canada.

Réduire votre pollution numérique : le saviez-vous ?

Correspondance

La messagerie instantanée consomme moins que les courriels.

Recherches Web

La recherche sur le Web émet quatre fois plus de GES que l’accès direct à un site : il est donc préférable de taper le nom du site dans la barre d’adresse ou d’utiliser les favoris et l’historique pour s’y rendre.

Réunions

Les audioconférences consomment 1 000 fois moins de bande passante que les visioconférences.

Divertissement

L’écoute de séries télévisées et de films sur un ordinateur portable est beaucoup moins énergivore que sur un téléviseur intelligent ou un téléviseur combiné à une console de jeu.

Connexion

Le Wifi ou une connexion filaire consomme tout simplement moins que le réseau cellulaire.

Nuage

Il est bon de stocker uniquement le nécessaire sur les sites infonuagiques, et encore mieux d’utiliser le disque de l’ordinateur ou un disque externe.

Source : Agence de la transition écologique, France, mars 2020

Pour en apprendre plus sur le développement durable au cœur de nos activités