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Aujourd’hui, coupure de courant dans Périgueux et alentours.
Plus de batteries dans le téléphone, ou peu, je décide donc de garder les enfants avec moi (je suis en congés) plutôt que de les mettre à l’école. J’ai trop peur qu’on cherche à me joindre sans y arriver.
Comme ce n’est pas encore les vacances, je me dis qu’on doit être assez tranquilles au cinéma. Banco : nous allons voir « Les Indestructibles 2 », et nous sommes trois dans la salle.
Le scénario est un peu cousu de fil blanc. Dans le premier film, le père, emporté par son hubris, abandonnait sa famille pour revivre sa jeunesse de super-héros. Dans ce deuxième opus, on reprend la même recette… avec la mère ! Qui reste donc à la maison pour s’occuper des enfants… plutôt lamentablement ?
– Papa, pourquoi il est nul ?
– Qui est nul ?
– Bah, le papa ! Il sait rien faire. C’est pas un papa, ça !
Visiblement, les personnages du film s’en rendent compte et, à un moment, sa fille vient le réconforter et lui dire qu’il est un super père. Colère de mon petit dernier qui se met à crier dans la salle, d’incrédulité :
C’est n’importe quoi. Il est pas super du tout. Il est nul ! Il est nul depuis le début, il sait pas être papa, lui ! C’est pas comme ça, un papa ! Les vrais papas, ils savent très bien s’occuper des enfants !
Heureusement, la salle était obscure. Personne ne m’a vu versé ma petite larme de fierté.