Ces données génératrices de GES
La circulation d’information sur Internet a un impact environnemental important. Son empreinte carbone est, entre autres, gonflée par les grandes quantités d’énergies fossiles utilisées pour alimenter les centres de données qui assurent cette circulation. Et ce trafic croît à une vitesse fulgurante. Encore plus depuis le début de la pandémie de COVID‑19.
Au cours des derniers mois, partout sur la planète, les gens se sont en effet davantage tournés vers leur connexion Internet pour le travail, les divertissements et autres activités. Cette hausse de la circulation Web a fait bondir la consommation d’énergie qui y est associée.
Selon différents scénarios, cette consommation pourrait représenter de 8 % à 21 % des besoins mondiaux en électricité d’ici 2030. La lecture en continu de vidéos, par exemple, compte à elle seule pour 60 %2 du trafic Web et génère près de 1 % des émissions mondiales de gaz carbonique3. Sachant qu’actuellement, 64 % de la production d’électricité provient de sources fossiles, principales émettrices de GES, cela a de quoi inquiéter.
- 1 Agence de la transition écologique, France, mars 2020
- 2 Agence de la transition écologique, France, mars 2020
- 3 Groupe de réflexion The Shift Project