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Cet article (qui prévoit d’être long) est un transcript de la conférence que j’ai donné à BlendWebMix à Lyon, le 25 octobre 2018.
Dans ce talk, De dev à l’UX : reconversion d’une convertie, je parle un petit peu de moi-ma vie-mon oeuvre (pardon d’avance donc), puis de ce que j’ai mis en place dans mon entreprise pour initier une démarche un peu plus user centrée. Vous pouvez visionner les slides ici, regarder la vidéo, ou bien lire la suite de cet article.
Où je parle déjà de moi
Déjà, je vais me présenter un petit peu :
Commençons par vous décrire un peu qui j’étais il y a 10 ans (à part plus jeune). En 2008, j’étais plutôt comme ça :
- Je travaillais sur Linux ; et faisais longuement la morale à tous mes proches osant utiliser Windows, ou, pire, Mac (heureusement, comme j’étais étudiante à l’époque, tous mes amis étaient pauvre, et très peu étaient sur Mac).
- J’utilisais exclusivement des logiciels libres et open-source : si je ne trouvais pas un outil open-source me permettant de faire ce que je voulais, je ne le faisais pas.
- Je suivais 40 heures de cours d’informatique par semaine (« Tu verras le rythme de la fac, c’est tranquille… ! » Tu parles !) et puis sur mon temps libre (le matin, le midi, le soir ou la nuit) une vingtaine d’heures par semaine sur un projet open-source (coucou Dotclear ♥).
- Je préférais la ligne de commande aux interfaces graphiques : c’est plus rapide, automatisable, cronable !
Bref, vous pouvez le dire, j’étais ce qu’on appelle communément une NERD (et très fière de l’être).
Aujourd’hui, je suis plutôt comme ça :
- Je travaille sur Mac.
- J’utilise 23 outils SAAS différents (dont zéro logiciels libres).
- Je ne code plus (principalement car je n’arrive pas à retenir le raccourci clavier pour faire un [ ou une { sur Mac).
- Je passe mes journées à faire des slides ou des réunions.
Naturellement, j’imagine que des questions vous brûlent les lèvres : Que s’est-il passé ? Comment en suis-je arrivée là ? Ai-je aussi renié mes parents et ma patrie ?
Pour répondre à ces questions tout à fait légitimes, je vais tenter de remonter dans le temps.
Où l’on essaye de retrouver quand tout à basculé
En 2008, il y a 10 ans donc, j’étais étudiante : j’avais du temps et l’envie de tout découvrir. Le combo parfait pour participer activement à un projet open-source : Dotclear. Je touchais un peu à tout : code, documentation, forum d’entraide, web design, etc Et ce fut aussi et surtout l’occasion de rencontrer et travailler avec plein de gens hyper chouette, dont la fabuleuse Laurence Vagner 🦄 (alias @hellgy).
En 2010, Laurence m’a envoyé un email qui a changé ma vie :
Elle proposait de m’inviter à Paris Web, une conférence qui me faisait vraiment de l’oeil, mais dont l’entrée coûtait l’équivalent de 5 mois de repas au RU (le repas au resto universitaire était mon unité de mesure de base à cette époque). Autrement dit, cette invitation était vraiment une opportunité fabuleuse et unique pour moi !
Ni une ni deux, j’ai accepté en sautant de joie, et quelques mois plus tard, j’ai séché deux jours de cours pour débarquer, jeune, fraîche et pimpante, à Paris Web. Et ce fut une révélation !
Déjà, je suis tombée en amour pour Amélie Boucher. Cette année là, elle proposait une conférence qui s’intitulait sobrement Internautes sous surveillance : retours de la réalité pour un monde meilleur. C’est une révolution pour moi : elle explique qu’on peut observer et interroger des utilisateurs ! Pour améliorer ses produits ! C’est passionnant !! C’est un nouveau monde qui s’ouvre à moi !!!
Ainsi, au fil des conférences, je découvre les termes design, ux et ergonomie. Des aspects totalement absent de ma formation très technique, mais qui me parlent vraiment.
Et puis j’entends aussi des mots comme accessibilité, bonnes pratiques ou standards. Là encore, c’est une manière d’aborder les choses qu’on ne m’a pas du tout appris pendant mes études (Faire les choses bien, mais pourquoi faire ?). Cela me donne de perspectives inédites pour ma vie professionnelle à venir.
Où les années passent…
En 2011, je finis mes études et je continue mon chemin de développeuse en m’orientant vers le web. Coïncidence (ou magie du networking), c’est un cofondateur de Paris-Web, Éric Daspet, qui m’embauche chez TEA.
En 2013, (et les années qui suivent), je continue d’assister (et même de donner) des conférences, en prenant soin de choisir des conférences mixtes : j’évite les événements purement technique comme le PHP Tour pour me focaliser sur des événements mixtes : Paris Web, MiXiT, Sud Web… Ces conférences sont toujours pour moi une bouffée d’air frais : j’évite soigneusement les talks techniques pour plutôt aller voir ce qui se passe du côté du design et de l’UX, et chaque fois, je suis passionnée.
En 2014, lors d’un entretien annuel, à la question « Où tu te vois dans 5 à 10 ans ? », je verbalise pour la première fois mon envie de (un jour, éventuellement, peut être) quitter le développement pour me diriger vers de l’UX.
En 2015, je (re)lis Undercover User Experience Design : Learn how to do great UX work with tiny budgets, no time and limited support (salut le titre le plus long mais le plus parlant du monde). Ça me motive à essayer de mettre des choses en place, avec les moyens du bord (des tests utilisateurs par exemple). Ce sont des petites actions mais toujours immensément gratifiantes pour moi.
En 2016, je commence à me renseigner sur les formations pour devenir UX designer. Je mets de côté les cursus basés sur les sciences humaines (sociologie ou psychologie) : c’est un domaine où j’ai tout à apprendre mais je n’ai pas l’énergie de reprendre 3 à 5 ans d’études. Je trouve d’autres formations plutôt orientées web mais elles ne me conviennent pas non plus : cela fait 5 ans que je travaille dans le monde du web, je n’ai pas besoin de tout apprendre depuis les bases. Et puis, surtout, je suis bloquée par la peur : peur de quitter un CDI confortable (développeuse, c’est la belle vie quand même niveau marché du travail !), peur d’investir du temps et de l’argent dans une formation mais de ne pas trouver de travail ensuite… Bref, je laisse le temps passer.
En 2017, c’est finalement mon entreprise, TEA, qui m’apporte la réponse : ma hiérarchie réalise que nous avons (grandement) besoin de nous améliorer sur les questions d’expérience utilisateur. Comme ça fait quelques mois/années que je saoule toute la boîte avec ça manifeste un interêt pour la chose, mes chefs me demandent : « Est-ce ce que ça t’intéresse de t’en occuper à temps plein ? »
- D’abord, je m’auto-dépite : « Se reconvertir au sein même de mon entreprise ? C’est du génie ! Mais pourquoi n’y ai-je pas pensé moi même ??!! »
- Ensuite, je réfléchis un peu à la question et j’ai peur : « Mais ils sont fous ! J’y connais rien en UX moi, j’ai juste lu 2-3 trucs par ci par là… »
- Et puis, majoritairement, je saute et je danse de joie : « Olala mais c’est le job de mes rêves, ça va être trop bien, c’est une évidence ! »
Où je deviens UX designer
Évidemment, je dis oui. Alors, tout va très vite : on annonce la nouvelle à l’équipe (tout le monde est plutôt content car c’est vraiment un poste qui manquait) et la semaine d’après, je commence ma nouvelle mission. Je suis UX Designer !
Yay ! Super ! Bon, mais…. je fais quoi concrètement ?
Autant être honnête, les premières semaines ont été… particulières ! Je me suis laissée portée : dès le départ, mes collègues (à tous les niveaux, qu’ils soient des équipes marketing ou dev) m’ont impliquée dans de nombreuses discussions (je vous l’ai dit : nous avions vraiment un manque à ce niveau). Comme ils avaient l’air de penser que je pouvais apporter des solutions à leurs questions, j’ai fait comme si je savais comment leur apporter une réponse. J’ai bricolé des trucs ; et puis, personne ne se plaignant de mon travail, j’ai commencé à prendre confiance en moi, à y voir plus clair.
Mais très vite, la nécessité de structurer tout ça est apparue.
Où je me construit une base de référence
J’ai d’abord eu besoin de faire un état des lieux de ce que je savais. Après 10 ans de veille légère, j’ai repris toutes les conférences que j’avais vu et les livres que j’avais lu pour faire un état des lieux. J’ai commencé à rencontrer des membres de ma nouvelle communauté et j’ai entreprit une veille plus active grâce notamment à des newsletters et à Twitter.
Tout cela m’a permis de me constituer une base de référence de méthodes à réutiliser. Ainsi, quand on me présente un problème, je peux très vite trouver les ressources me permettant de le résoudre, même si je n’ai jamais utilisé cette méthode avant. J’avais listé les outils qui m’ont été très utiles au début dans cet article : Ressources pour débuter en UX design.
Où je me rends compte de la diversité des concepts engagés
Que ce soit en interne, ou en parlant à mes amis ou à mes proches, souvent, j’ai dû répondre à la question suivante : « Mais au fait, c’est quoi ton nouveau métier ? ». Telle une bonne élève, j’ai appris à réciter une définition toute faite : « Je travaille à penser et concevoir des services et produits proposant la meilleure expérience utilisateur possible. » Mais je dois l’admettre, ça reste fort peu compréhensible pour le commun des mortels. Ceux et celles n’étant pas dans le web bloquent aux termes « service » et « produit ». Les autres s’arrêtent à l’expression « expérience utilisateur ». Qu’est-ce que ça désigne au juste ?
Et bien, il faut admettre que ça n’est pas si simple car derrière l’expérience utilisateur se cache effectivement BEAUCOUP de concepts différents.
Pour pouvoir répondre aux questions : « Que veut faire cette utilisatrice ? Pourquoi ? Et comment ? », un certain nombre de critères doivent être pris en compte : de la définition des fonctionnalités en passant par des notions de marketing et d’information de l’architecture. Je me rends compte par exemple que :
- Il va falloir que j’arrête de considérer les termes « marketing » et « analyse business » comme des gros mots (désolé, habitude de développeuse…), car je réalise vite que cela joue effectivement beaucoup sur l’expérience utilisateur.
- Je vais devoir faire un petit état des lieux de ce que je sais, mais surtout ce que j’ai besoin d’apprendre.
Où j’évalue mes compétences
Pour faire un premier bilan, je me suis appuyée sur le modèle de compétences UX en T proposé par Raphaël Yharrassary.
Sur l’axe horizontal, Raphaël a listé toutes les grandes familles de compétences indispensables en UX. Sur l’axe vertical, de bas en haut, on passe de compétences les plus basiques et des compétences plus spécialisées.
Si l’on regarde la colonne Technique (acquise de par mon background de développeuse) l’idée n’est évidemment pas de dire qu’un·e UX designer doit savoir mettre en place une infrastructure ou une architecture système mais plutôt de savoir que ça existe et que ça influe sur l’expérience utilisateur.
Ainsi, pour se construire une base de compétences pertinente, un·e UX designer doit d’abord avoir des connaissances « de bases » sur toutes les grandes familles, avant de se spécialiser dans certains domaines selon les affinités ou les besoins de l’entreprise.
Ce modèle en T est donc très utile pour faire un bilan sur les compétences que l’on a (ou a acquérir), mais aussi dans le cas d’une équipe de plusieurs UX designers pour voir comment les profils se complètent.
Où j’évalue l’étendue de ma mission
Pour mieux cerner les bornes de ma mission d’UX Designer, je me suis appuyée sur le travail de Jasper Stephenson sur les différents rôles et métiers du design UX selon l’étape du cycle de travail .
D’abord, un petit rappel sur le cycle de vie d’un projet d’un point de vue de designer : le travail se découpe en plusieurs phases, sur lesquelles on peut boucler :
- La phase de recherche, auprès d’utilisateurs par exemple.
- La phase de synthèse et idéation, où l’on génère des idées.
- La phase de prototypes et design, où l’on conceptualise une solution.
- La phase d’implémentation, où la solution voit le jour.
En tant que développeuse, mon métier intervenait plutôt en fin de cette chaîne :
- Web designer : s’occupe du design et de l’implémentation
- Développeuse front end : se concentre sur l’implémentation.
Mais, en amont de ces phases, différents métiers de l’UX existent :
- L’UX Designer, qui intervient sur toute la chaîne.
- L’UX Researcher, qui se spécialise dans la phase de recherche et de synthèse.
- L’UI Designer, qui se concentre sur les interfaces.
- L’UX Writer, qui est encore plus spécialisé puisqu’iel s’occupe exclusivement de la copie (micro ou macro, j’en parle un peu dans La micro-copie : de l’importance du choix des mots)
Et puis, il y a le cas particulier de l’UX Designer « Team of one ». Quand, comme moi, on travaille seul·e dans son équipe, la situation demande d’avoir des compétences particulières :
- Accepter d’avoir un profil généraliste : on touche à tout, mais pas avant autant d’expertise qu’une personne spécialisée.
- Savoir évangéliser : toute la démarche UX repose sur nos épaules. Il faut arriver à motiver les autres corps de métiers pour avancer dans la même direction.
- Être ingénieuse : avec du temps et des ressources limitées, il faut savoir adapter parfois les méthodes.
- Et surtout audodidacte : je ne peux pas m’appuyer sur mes collègues pour progresser.
Enfin, il est toujours bon de préciser que les licornes n’existent pas : aborder la chaîne de bout en bout est extrêmement compliqué. Je m’en rends compte maintenant : quand j’étais développeuse mais que je tentais de mettre en place des améliorations UX, malgré toute ma bonne volonté, je ne pouvais pas avoir le même recul qu’aujourd’hui. Le fait de savoir et de déjà réfléchir à comment implémenter et coder ma solution me limitait grandement dans ma réflexion. J’ai mis du temps à quitter cet état d’esprit « réflexion de développeur » mais ça m’est indispensable pour proposer aujourd’hui des solutions vraiment centrées sur l’utilisateur.
Où j’évalue le degré de maturité de mon entreprise
Une fois que les tenants et aboutissants de ma mission étaient plus clairs pour nous, j’ai pu mettre en place des choses plus structurées chez TEA.
Je ne l’ai pas mentionné avant, mais je suis arrivée chez TEA au tout début de l’entreprise, quand elle n’avait que quelques mois. Je l’ai donc vu évoluer (en même temps que moi), à tous les niveaux.
Les premières années, l’UX n’était pas un mot de notre vocabulaire, et donc pas un problème : l’UX chez nous était non reconnue. Nous, développeuses et développeurs, créions nous-même les interfaces, avec tous les problèmes que cela peut causer.
Au fur et à mesure de mes révélations (mais aussi du travail d’autres collègues), l’UX est devenue une question ponctuelle : nous avions connaissance des bonnes pratiques. Hélas, cela ne suffit pas : si aucune méthode n’est mise en place de manière systématique et si les utilisateurs ne sont pas impliqués régulièrement, les problématiques d’UX ne sont pas vraiment abordées dans leur ensemble.
Nous avons atteint le degré de maturité où l’UX est devenue considérée quand TEA a choisi d’investir, via du personnel dédié donc (moi). J’ai ainsi pu commencer à mettre en place des méthodes, sur certains projets.
Depuis un an et demi que j’exerce ce poste, les choses évoluent, j’interviens à plusieurs niveaux du cycle de vie d’un projet. On peut dire que l’UX est gérée.
Nous ne sommes pas encore à une phase où l’UX serait intégrée, ni même institutionalisée. En effet, il ne suffit pas de dire que l’UX doit être au coeur de la stratégie de l’entreprise pour qu’elle le soit vraiment : cela demande du temps et de l’investissement, que les changements se fassent et que l’organisation se développe de manière structurée et pérenne. Mais, chaque jour, on y travaille un peu plus 🙂
Où je m’adapte à mes interlocuteurs
Au fil du temps, j’ai vite appris à identifier mes interlocuteurs, mais aussi à adapter mon discours pour obtenir les réponses les plus pertinentes.
D’abord en amont du projet, puis tout au long de son cycle de vie, je commence par m’entretenir avec les décideurs (ma hiérarchie, ou nos clients, selon les projets). L’identification des besoins nécessite souvent de poser beaucoup de questions.
Évidemment, ces besoins sont toujours croisés avec les besoins réels des utilisateurs. Il existe de nombreuses manières de récolter du feedback : par le biais des utilisatrices et utilisateurs eux même, évidemment ; mais aussi par des biais détournés, via l’équipe du service client, par les réseaux sociaux (commentaires…) mais aussi en analysant l’utilisation de nos produits.
Enfin, discuter avec l’équipe technique est indispensable, notamment pour identifier les contraintes techniques au problème donné.
Pour chacun de ces interlocuteurs, j’adapte mon discours :
- Avec les décideurs : je suis souvent dans une démarche de convaincre. Le storytelling est devenue ma manière privilégiée de communiquer, avec l’appui de maquette et prototypes basse ou haute résolution selon l’avancée du projet.
- Avec les équipes techniques : je privilégie la mise en place d’outils et de canaux de communication efficaces.
- Avec les utilisateurs : j’adapte radicalement mon discours puisque j’ai appris à… me taire pour mieux écouter, lors d’entretiens téléphoniques ou de visu.
Où j’ai gardé mes supers pouvoirs
Depuis bientôt deux ans que j’ai changé de métier, une question qui revient souvent c’est « Mais ça ne te manque pas trop, le métier de dev ? ». Et bien… non, ça va merci ☺️ .
En tant que développeuse, ce que j’aimais particulièrement, c’était avoir l’étincelle et l’illumination de génie quand j’arrivais à résoudre mon problème avec une solution élégante techniquement, pragmatique, et évolutive.
De ce point de vue là, ça n’a pas tellement changé : je cherche toujours une solution qui soit élégante, pragmatique et évolutive, pour répondre aux besoins de l’utilisateurs, aux contraintes techniques et aux besoins des décideurs.
Et puis, de mon ancien métier, j’ai gardé quelques super pouvoirs :
- Je sais faire des requêtes SQL, toujours pratique pour obtenir en quelques minutes des réponses à des questions bizarre « Mais au fait, est-ce que cette fonctionnalité est utilisée comme ceci ou comme cela ? ».
- Je sais manipuler les langages HTML/CSS/JS : pratique pour faire des prototypes, manipuler directement le code source d’une page ou communiquer avec les devs.
- Et surtout, surtout, surtout, je sais lire la documentation : je n’ai pas besoin de tout savoir, j’ai juste besoin de savoir où je peux trouver la réponse à ma question, et tout ira bien pour moi. Ouf, voilà qui est rassurant !
Où je tente une conclusion
Voilà donc la fin de ce retour d’expérience : je n’ai pas vraiment de conclusion, car je ne sais pas si on peut tirer de généralités de mon expérience personnelle ; mais surtout parce que mon chemin est loin d’être fini : je continue d’apprendre chaque jour.
Mais quand même, juste un truc : si vous en avez l’occasion, invitez des jeunes à des conférences, c’est l’occasion de planter des graines qui pourront germer dans le futur 🙂
À celles et ceux qui ont lu jusqu’au bout, merci ! Vous pouvez aussi retrouver les slides sur Slideshare.