title: Code of Conduct | Sud Web url: https://sudweb.fr/2018/code-of-conduct/ hash_url: bd910d59df2adc589e190fe228fc5642
L’idée est d’établir des consignes qui concernent tout le monde et qui font en sorte que les personnes sous-représentées dans la communauté se sentent à l’aise. Les consignes définissent :
Les comportements qui ne permettent pas cette intention (et qui sont donc proscrits) :
Les postures qui facilitent cette intention (et qui du coup sont encouragées) :
Que se passe-t-il si je vis une situation inconfortable qui fait référence à ces consignes ?
Avant toute chose, sache que tu es totalement légitime de dire que tu n’es pas à l’aise avec ce qui est en train de se passer.
Après il y a plusieurs possibilités qui dépendent de toi :
Que puis-je faire si j’observe une situation oppressive ?
Bien que les options soient multiples et dépendent souvent du contexte et des personnes en présence, on aurait tendance à préconiser ceci :
Il s’agit évidemment d’une proposition non exhaustive qui ne tient pas compte des multiples contextes et personnes. L’idée ici est plus de proposer une posture qu’une méthode stricte.
Que se passe-t-il si les consignes ne sont pas respectées ?
Dans la mesure où on a l’information, l’intention de la Thym est de faire quelque chose, tout en étant bien conscient·e·s que chaque situation est différente. Mais on aspire en priorité à soutenir les personnes qui ont vécu un truc pas cool.
En ce sens, on va d’abord agir pour la personne qui a vécu un truc pas cool parce qu’on pense que l’enjeu premier est de faire en sorte que la personne se sente mieux. Idéalement, on construit la réparation avec la personne pour qu’elle sente la réparation, mais tout dépendra d’elle.
En ce qui concerne la personne à l’origine de la situation, l’exclusion est possible mais en aucun cas n’est obligatoire. Il y a une granularité possible. D’ailleurs on est plutôt partisan d’une granularité.
Un Code of Conduct pour( )quoi faire ?
Dans chaque groupement, collectif ou rassemblement, il y a une culture dominante principale et des personnes qui n’appartiennent pas à cette culture. Ces personnes sont donc sous-représentées dans le contexte, et naturellement, elles sont plus susceptibles d’être « oppressées » par la communauté principale. Souvent, cette oppression se manifeste par des comportements ou attitudes blessantes adoptées sans s’en rendre compte.
Ici, les consignes de sécurisation des interactions permettent de créer un contexte « Safe » 1 pour celles et ceux qui sont sous-représenté·e·s en mettant en lumière une problématique.
Imaginons-les comme un principe de précaution qui permet d’anticiper des situations inconfortables pour certain·e·s, inhérentes à un contexte.
On suppose alors qu’en adoptant ces consignes, on permet de créer un lien de confiance et de soin et d’inviter celles et ceux qui sont sous-représenté·e·s à intégrer la communauté tranquillement. On imagine alors qu’on participe ainsi à encourager et promouvoir la diversité.
1 : Ici, un contexte « Safe » incarne un climat de confiance, de tranquillité et d’harmonie dans lequel je me sens « soignée » et en sécurité affective et émotionnelle. C’est un contexte dans lequel je n’ai pas besoin d’être sur « mes gardes ». C’est à dire que je suis exemptée de peurs telle que « Et si l’autre me juge ? Et s’il ou elle se moque de moi ? Et si je me trompe ? Et si l’autre me demande de me justifier ? ». ↵