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David,
Enfin, pourtant, ton appréciation intime pourrait être l’équilibre dernier. Rencontrer. S’allonger. Observer.
À présent, c’est se perdre, beaucoup. Un mal à dissocier une immobilité numérique dynamique et cet équilibre remplacé de questions de temps. Se tenir là. Où ? Ces jours-ci, ton billet, synonyme de sourire qui nous donne senteurs et cigales, les dernières peut-être, je voudrais parfois y adjoindre, tout en restant regarder s’éloigner une feuille, mon propre « je. » Échanger sur « j’ai publié »
Puissions nous me rencontrer, et accepter, mais pour aller en sous-bois contenter d’avancer.
L’espoir poétique comprends un risque de brindilles. Le bruit des méandres au parcours nécessaire, y déposer un murmure happé et vide, pose ce déséquilibre passager. Je ressens, debout, en avant, d’équilibre et de mouvement, la temporalité de la chute. Peut-être craquer l’illusion, nous enivrer du perpétuel silence de ces années sous nos pieds en forêt. Prendre les lectures stridulantes qui l’attendent, suivre l’instant exhibitionniste, accepter le son difficile et écouter les affluents. L’or a rythmé le ruisseau et le moment d’imaginer nos expériences respectives.
Karl