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<title>Yearnotes #4 • détour.studio (archive) — David Larlet</title>
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<h1>Yearnotes #4 • détour.studio</h1>
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<a href="https://détour.studio/yearnotes/4/" title="Lien vers le contenu original">Source originale</a>
<br>
Mis en cache le 2024-01-29
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</nav>
<hr>
<p>Quatre années se sont écoulées depuis <a href="https://détour.studio/weeknotes/1/">la première note hebdomadaire</a>. 2024 est une année de <em>dépassement</em> : celle de ma plus longue activité professionnelle depuis que j’ai commencé à travailler en 2004. 20 ans. Bientôt la moitié de ma vie.</p>
<p>J’ai demandé à <a href="https://fr.linkedin.com/in/marie-michel-b7758520">Marie Michel</a> ce qu’elle aurait aimé apprendre de mon activité en 2023. Un regard posé à la fois en rétrospective et en perspectives.</p>
<h3 id="est-ce-que-tu-es-satisfait-de-ton-ratio-temps-travaillé--salaire-">Est-ce que tu es satisfait de ton ratio temps travaillé / salaire ?</h3>
<p>Oui sur l’aspect temps travaillé : j’ai pris deux pauses de 3 semaines, et quelques une de 1 semaine, en plus de la <a href="https://mixitconf.org/2017/travailler-moins-pour-gagner-moins">semaine de 4 jours</a>.</p>
<p>Je suis satisfait de l’équilibre temps facturé (en baisse), temps contribué (en hausse) et temps de repos (en hausse).</p>
<p>Mon salaire choisi<sup id="fnref:1"></sup> n’a pas bougé par rapport à 2021 et 2022.
Mes besoins de vie ont augmenté cette année : déménagement et aménagement dans un nouveau logement, taxe foncière, menus travaux, séances de thérapie familiale à Bordeaux.</p>
<p>Je n’ai pas épargné. J’ai même plutôt puisé dans mes économies/capital.</p>
<p>Actuellement, je suis en tension entre augmenter mes tarifs et augmenter le salaire. Je questionne <a href="https://www.24joursdeweb.fr/2023/juste-place-vs-juste-prix/">juste place vs. juste prix</a> comme l’écrit Julie — salaire idéal, salaire confortable.</p>
<p>Je n’ai pas très envie de travailler plus — j’ai envie d’écarter cette option d’emblée. Augmenter le salaire augmente la pression sur la facturation. Augmenter les tarifs augmente la pression sur les clients.</p>
<h3 id="avec-quelles-personnes-as-tu-pris-du-plaisir-à-travailler-et-serais-tu-prêt-à-réitérer-lexpérience-dans-les-années-à-venir-">Avec quelles personnes as-tu pris du plaisir à travailler et serais-tu prêt à réitérer l’expérience dans les années à venir ?</h3>
<p>Tellement de monde 😊</p>
<p><strong>Valentine</strong> : super compréhensive de mon rythme et de ma charge de travail en début d’année. On a une grande facilité à améliorer nos manières de travailler ensemble. Elle a de bonnes idées. On a pu être dans de la qualité sans pression.</p>
<p><strong>Philippe et Jérôme</strong> : on a décortiqué le mécanisme de l’accord d’intéressement de <a href="https://solstice.coop">notre CAE</a>, identifié des variables d’ajustements, comment font d’autres coopératives, où sont les pièges, quels sont les risques. Beaucoup d’apprentissages, à notre rythme.</p>
<p><strong><a href="https://www.batissedeliens.com/">Laura</a></strong> : découverte d’une super binôme à la fois à l’<a href="https://usinevivante.org">Usine Vivante</a> et avec la <a href="https://solstice.coop">coopérative Solstice</a>. On a bien bossé la raison d’être de l’Usine, partagé pas mal de réflexions sur les interactions humaines et été un appui mutuel dans des moments difficiles.</p>
<p><strong>Sofia</strong> : nos logiques de pensées et d’organisation se complètent <em>et</em> se comprennent bien depuis plusieurs années. Elle m’a sauvé en déminant une erreur financière dans un projet. Elle est d’excellent conseil quant aux outils d’animation liés au design d’interface et à la priorisation d’idées/choix.</p>
<p><strong>Anne, Anne-Sophie, Aymeric, Juliette, Mathilde, Maud et Roxann</strong> : c’est une de mes équipes préférées. Je n’avais pas connu ça depuis celle de <a href="https://www.bbc.co.uk/rd/people/thomas-parisot">Peaks.js</a> et des <a href="https://www.bbc.co.uk/rd/projects/editorial-algorithms">algorithmes éditoriaux</a>, avec <a href="https://www.bbc.co.uk/rd/people/chris-needham">Chris</a> et <a href="https://www.bbc.co.uk/rd/people/olivier-thereaux">Olivier</a>. On gère le budget ensemble, navigue dans les (dys)fonctionnements institutionnels et coordonne si bien le triptyque recherche utilisateur/design/développement. Les retours terrains sont excellents. Y’a une chouette ambiance et une amélioration continue de nos pratiques de travail. C’est une réussite, à quelques mois du franchissement de la ligne d’arrivée de ce projet de quatre années.</p>
<p><strong>Paul et Nadia</strong> : mention spéciale pour ces personnes reçues en entretien d’embauche… c’est du travail ! J’ai aimé leur pragmatisme, leur esprit de synthèse et le soin envers leur équipe.</p>
<h3 id="quest-ce-que-tu-as-appris-qui-pourra-te-resservir-sur-des-aspects-opérationnels-">Qu’est-ce que tu as appris qui pourra te resservir sur des aspects opérationnels ?</h3>
<p>Des apprentissages <strong>techniques</strong>, principalement grâce à l’arrivée de Maud dans l’équipe CartoBio. J’ai progressé sur PostgreSQL et à la marge, JavaScript/TypeScript.</p>
<p>Le principal domaine de l’année a été… le <strong>recrutement</strong>. De la fabrication d’une offre (qu’est-ce qu’on veut ?), à la rencontre (qui es-tu ?) et à l’accueil (de quoi as-tu besoin pour te sentir bien ?). Ça m’a occupé une bonne moitié de l’année.</p>
<p>J’ai eu la confirmation que ma <strong>capacité à poser des questions</strong> et à expliciter étaient des atouts pour communiquer, donc écrire des lettres d’information — de la prise de note de réunion jusqu’à leur transcription digeste, avec des petites touches actionnables. Par exemple, en plus des dates de conseils d’administration, un rappel en une ligne de la procédure pour y assister, et rejoindre cet organe de travail.</p>
<p>J’ai beaucoup appris en <strong>psychologie systémique</strong>. J’avais envie de regarder autrement des situations bloquées ou prises dans des boucles répétitives. J’ai eu davantage recours à des médiations pour décaler, recréer de l’ouverture.</p>
<p>J’ai aussi appris que je n’ai pas appris autant que je voulais, qu’il me manquait des personnes proches, géographiquement et/ou de pensée, pour explorer des sujets. J’ai beaucoup fait par moi-même. J’aimerais changer ce déséquilibre.</p>
<p><figure class="markdown-image"><img src="https://détour.studio/weeknotes/images/2023/01/acab-bike.jpg" alt loading="lazy"><figcaption>Vélo abandonné à Montréal (janvier 2023).</figcaption></figure></p>
<h3 id="dans-quels-types-de-tâches-tépanouis-tu-le-plus-">Dans quels types de tâches t’épanouis-tu le plus ?</h3>
<p>Il y’a clairement un triptyque <strong>défricher</strong>, <strong>explorer</strong> et <strong>clarifier</strong>.</p>
<p>J’adore aller chercher de la matière à réfléchir (quand on sait qu’on ne sait pas, sans savoir par où commencer), observer, cartographier, relier puis ramener à ce qu’on veut, au sens de ce qui nous réunit.</p>
<p>Je m’épanouis beaucoup dans la <strong>réflexion</strong>, au sens de renvoyer à l’autre des choses (remercier, dire ce que j’y vois, apprécie, encourage).<br>Et donc la <strong>relecture</strong>. De relier à ce que la personne y a mis, avec ses intentions, envies et doutes.</p>
<p>J’adore <strong>documenter</strong>. Que ça soit des <em>processus</em>, en <em>prospective</em> ou <em>rétrospective</em>. De manière orale (présentation à une conférence/séminaire/colloque), ou écrite (billet de blog).</p>
<p>Et puis <strong>décaler</strong>, les pensées, les situations et les perspectives. On a fait le tour de sujet ? Mais si on le prend comme ça, ça vient créer de l’ouverture ?</p>
<h3 id="est-ce-quil-y-a-quelque-chose-que-tu-aimerais-faire-et-que-tu-nas-pas-fait-dans-lannée-">Est-ce qu’il y a quelque chose que tu aimerais faire et que tu n’as pas fait dans l’année ?</h3>
<p>J’aimerais retrouver de la confiance pour écrire des billets de blog conséquents, pas juste des entrées de journal. Expliquer pourquoi/comment je suis revenu au <em>smartphone</em>, comment j’aborde le recrutement de personnes, comment j’ai vécu sans posséder de voiture depuis 10 ans, etc.</p>
<p>Peut-être investir un peu de temps pour réparer l’<a href="https://github.com/thom4parisot/webextension-fip/">extension de navigateur qui permet d’écouter FIP en un clic</a> ? J’avoue, j’ai pas trop le cœur à <em>travailler</em> encore après le <em>travail</em>.</p>
<p>J’aimerais à nouveau contribuer à un projet existant, éloigné de mes cercles sociaux mais proche de mes centres d’intérêt. Un truc en rapport avec l’eau, ou l’alimentation, comme avec les <a href="https://resiliencealimentaire.org/">Greniers d’Abondance</a> il y’a quelques années.</p>
<h3 id="cest-quoi-ta-prochaine-formation-">C’est quoi ta prochaine formation ?</h3>
<p>J’ai pas mal d’envies à ce niveau. Et certainement que je ne ferai pas tout cette année — voire rien du tout de cette liste.</p>
<p>L’organisation du travail mène à la psychologie du travail, et donc aux <strong>risques psychosociaux</strong>. J’aimerais avoir de meilleurs clés de compréhension, et d’outils à proposer quand je repère les situations.</p>
<p>Du droit à l’environnement ? Pour explorer une couche administrative experte dont les rouages m’échappent. Quels recours ? Pourquoi ? Comment ? Pour ne pas être dans le “non ce projet est nul” en me basant que sur mes goûts personnels/orientations politiques.</p>
<p>J’aimerais en savoir plus sur le <strong>milieu coopératif</strong>, du juridique jusqu’aux caractéristiques singulières. Peut-être pour être plus en phase avec le projet politique de base (mettre en commun nos outils de travail).</p>
<p>Pourquoi pas de la médiation ? Comme <a href="https://blog.notmyidea.org/">Alexis</a> s’y colle, j’attendrai ses retours sur le sujet pour savoir en quoi m’outiller.</p>
<p>J’aimerais à nouveau progresser en <strong>expérience utilisateur</strong>. Il me manque de quoi trier/ordonner/prioriser de manière collective. J’apprends plus facilement en voyant/par la pratique qu’en lisant des recettes.</p>
<p><figure class="markdown-image"><img src="https://détour.studio/weeknotes/images/2023/04/studio.jpg" alt loading="lazy"><figcaption>Premier aménagement du bureau-mezzanine (avril 2023).</figcaption></figure></p>
<h3 id="quelles-sont-les-conditions-dune-bonne-concentration--et-à-linverse-quest-ce-qui-te-fait-perdre-le-fil-quand-tu-travailles-">Quelles sont les conditions d’une bonne concentration ? et à l’inverse, qu’est-ce qui te fait perdre le fil quand tu travailles ?</h3>
<p>Les deux réponses sont fortement liées.</p>
<p>Je suis tout terrain en terme de concentration : dans un train, un hamac, un bar, une pièce bondée et sans table, je m’en sors.</p>
<p>Par contre si on m’interpelle, sans trop vérifier la disponibilité, en cherchant le contact au regard, c’est sûr, je décroche. Idem si ma journée est fractionnée — visio, court temps pour moi, autre visio, bientôt la pause déj, etc.</p>
<h3 id="ça-a-été-lequel-ton-jour-de-lannée-préféré-2023-du-point-de-vue-professionnel-">Ça a été lequel ton jour de l’année préféré 2023 du point de vue professionnel ?</h3>
<p>Il y en a plusieurs qui m’ont beaucoup plu, alors j’en choisis un par <em>strate</em> :</p>
<ul><li>CAE Solstice : celui où on a décidé posément lors d’un déjeuner à qui on allait proposer le poste de Direction Générale ;</li><li>La Zone : celui où s’est tenue la visio de médiation pour régler un conflit de facturation — j’étais en terrasse, au soleil, à Vincennes ;</li><li>CartoBio : celui où on a importé 16000 parcellaires d’un coup ;</li><li>et sinon, quand on a mis en ligne le site des <a href="https://editionsrepas.fr">Éditions REPAS</a>.</li></ul>
<p>Des victoires/réussites avec un avant/après, en somme.</p>
<p><figure class="markdown-image"><img src="https://détour.studio/weeknotes/images/2023/07/col-rousset.jpg" alt loading="lazy"><figcaption>Vue sur le Haut Diois depuis le pied du But Sapiau (juillet 2023).</figcaption></figure></p>
<h3 id="cest-quoi-les-domaines-de-réflexion-qui-te-rendent-vivant-">C’est quoi les domaines de réflexion qui te rendent vivant ?</h3>
<p>La réduction de la <strong>charge cognitive</strong> : se déplacer dans un lieu, dans une interface logicielle, dans un processus de travail, dans une organisation… et même un récit — que ça soit une infolettre ou un poème.</p>
<p>Si j’écrivais <strong>faire ensemble</strong>, ça serait <em>faux</em>. C’est une combinaison de <strong>expérimenter des chemins vers un monde auquel j’aspire</strong> et de <strong>les partager</strong>. Ça m’intéresse de le faire, et ça ne m’intéresse pas si c’est juste pour moi. Le prompt, c’est écouter mes dissonnances cognitives et suivre le fil. Y cogiter à plusieurs, lire à ces sujets, tester seul ou à plusieurs, le restituer/mettre en œuvre. Arrêter, continuer, recommencer.</p>
<p>Il y a la <strong>cuisine</strong> qui est une grande source de plaisir et de créativité. J’adore observer, apprendre des autres, tester ou répéter des combinaisons de produits jusqu’à plus soif. C’est un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Action-RPG">Action RPG</a> mais dans l’assiette.</p>
<h3 id="à-quoi-tu-nas-pas-envie-de-passer-du-temps-à-réfléchir-lannée-prochaine-">À quoi tu n’as pas envie de passer du temps à réfléchir l’année prochaine ?</h3>
<p>Je n’ai pas l’impression d’avoir un <em>sujet</em> sur lequel ne pas réfléchir, mais plutôt un <strong>comment</strong> et <strong>avec qui</strong> je ne voudrais pas le faire.</p>
<p>Je n’ai plus très envie de travailler dans un groupe qui n’a pas envie de s’améliorer en continu, qui n’a pas à cœur de se passer de postures asymétriques, qui n’a pas d’ouverture, qui n’a pas envie.</p>
<p>Enfin si : j’aimerais bien ne plus cogiter à des <strong>raisons d’être</strong> 😅. Ça m’a bien occupé ces deux dernières années, j’aimerais passer à autre chose quand on aura rendu la copie cette année. J’ai envie de regagner de la place pour d’autres choses plus créatives cette année.</p>
<h3 id="avec-qui-tas-envie-de-traîner-en-2024-">Avec qui t’as envie de traîner en 2024 ?</h3>
<p>Ah la la, tellement d’envies là encore !</p>
<p>Avec Galcérand, pour travailler la question de l’eau, au niveau communal, agricole et environnemental.</p>
<p>Avec Julie, pour imprimer avec les navigateurs web ou créer un site Web frugal.</p>
<p>Avec Antoine, pour les fabriques d’écriture numérique et mettre en page des livres/pages Web imprimables.</p>
<p>Avec Clémentine et/ou Elsa et/ou Françoise, pour mettre en pages des récits autour de la vie affective ou de violences sexuelles.</p>
<p>Avec ManuCoop, pour ajouter de la <em>recherche</em> à mes actions, à mes réflexions.</p>
<p>Avec des passeur·ses d’autres coopératives d’activité, pour résonner/raisonner en écho.</p>
<p>Avec toi, pour plein de raisons, dont les réflexions autour du travail, des coopératives, d’écriture et de mise en communs.</p>
<p><figure class="markdown-image"><img src="https://détour.studio/weeknotes/images/2023/09/amplepuis.jpg" alt loading="lazy"><figcaption>Chemin de l’industrie à Amplepuis (septembre 2023).</figcaption></figure></p>
<h3 id="quel-outil-pourrait-faciliter-ta-vie-que-tu-navais-pas-lannée-passée-">Quel outil pourrait faciliter ta vie, que tu n’avais pas l’année passée ?</h3>
<p>J’aimerais en <strong>enlever</strong> et <strong>mieux en utiliser</strong>.</p>
<p>En enlever, pour révéler des frictions, interroger à nouveau leur utilisation. Pour distinguer le confort de l’habitude, de l’utilité.</p>
<p>Mieux en utiliser, ça serait soit mon système d’exploitation (via des raccourcis clavier, en utilisant moins la souris/pavé tactile) soit mon éditeur de code (fonctionnalités avancées, des chemins dont je n’avais pas connaissance).</p>
<p>Je n’ai pas du tout envie d’avoir recours à des intelligences artificielles. C’est comme la voiture. Plutôt recours à l’intelligence collective qu’artificielle. Aux transports en commun qu’individuels.</p>
<h3 id="quelle-personnalité-illustre-aimerais-tu-rencontrer--pourquoi-">Quelle personnalité illustre aimerais-tu rencontrer ? Pourquoi ?</h3>
<p>Au début, je n’avais pas d’idée. Je me rends compte que je m’en fiche pas mal qu’une personne soit illustre ou pas.</p>
<p>Et puis… le nom d’Annie Ernaux m’est venu. J’adore son écriture, et quand elle en parle. Son recours à ses carnets de note, à l’interrogation de ses sensations corporelles pour trouver les bons mots.</p>
<p>J’aimerais l’écouter à propos des futurs, comment elle voit les années qui viennent de s’écouler, comment elle cultive sa joie de vivre.</p>
<h3 id="combien-de-km-en-train-tu-vas-faire-dans-lannée-">Combien de km en train tu vas faire dans l’année ?</h3>
<p>Bonne question : je n’ai aucune idée du nombre de kilomètres parcourus les années précédentes. Allez, estimation : en 2022 je dirais 6000 kilomètres (+6000 avec un aller vers Montréal), et en 2023 12000 (+6000 avec un retour depuis Montréal). Ça me parait délirant d’engloutir autant de kilomètres avec du transport occasionnel.</p>
<p>J’aimerais bouger moins loin cette année. C’était trop et trop souvent l’an dernier. À vue de nez, je dirais entre 6000 et 8000 kilomètres maximum. Moins loin. J’aime bien la règle de 1h de transport = 1 jour sur place.</p>
<p>Pour mieux affiner, j’ai <a href="https://www.thetrainline.com/fr/terms/privacy#:~:text=Vos%20droits">demandé mes données à Trainline</a>… mais en résulte qu’iels ont appliqué le <em>droit à l’oubli</em>, et que je suis bloqué hors de mon compte.</p>
<h3 id="ça-va-être-quoi-ta-présence-à-lusine-vivante-dans-lannée--en-temps-et-en-présence-">Ça va être quoi ta présence à l’Usine Vivante dans l’année ? En temps et en présence ?</h3>
<p>Je pense que ça sera plus réduit qu’en 2023. Pour prendre du recul et cultiver davantage le soutien, pour que d’autres trouvent leur place/rythme sans se brûler les ailes.</p>
<p>Et bien l’auto-rénovation ça me dirait bien. Je me sens encore gauche sur le bricolage, j’ai besoin de mise en confiance pour relier idées et réalisations.</p>
<p>L’écriture aussi, pour envisager un recueil de fiction/poésie. J’ai souvent des débuts d’histoires qui s’écrivent en prenant une photo dans ma tête. Je ne m’étais pas trop dit que j’étais à même d’aller plus loin, et pourtant…</p>
<p>Quelque chose qui aurait trait à l’auto-gestion aussi. Je m’ennuie souvent à attendre dans les groupes, je ne sais pas trop quoi en faire.</p>
<h3 id="quest-ce-que-tu-nachèteras-pas-cette-année-">Qu’est-ce que tu n’achèteras pas cette année ?</h3>
<p>Du miso, c’est sûr ! J’aimerais continuer ma production actuelle 😊</p>
<p>Du tofu, ça serait génial ! J’aimerais apprendre à en faire à partir de pois chiche ou de soja local.</p>
<p>Une voiture, toujours pas.</p>
<p>Des billets d’avion, non. Pas avant mes 50 ans, voire 60 ans. Peut-être que l’aller-retour Montréal/Paris de 2023 était le dernier de ma vie. En tous cas, j’aime le penser ainsi.</p>
<p>De l’outillage de bricolage. J’aimerais continuer à fonctionner uniquement sur du prêt entre voisin·ne et de l’emprunt à la bricothèque.</p>
<p>Des livres ? Non je plaisante, ça je garde. Ça m’aide à grandir.</p>
<p><figure class="markdown-image"><img src="https://détour.studio/weeknotes/images/2023/12/vercors-pre-peret.jpg" alt loading="lazy"><figcaption>Approche de Pré Péret dans le Vercors (décembre 2023).</figcaption></figure></p>
</article>


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// WARNING: do not try to insert a Rule to a styleSheet you are
// currently iterating on, otherwise the browser will be stuck
// in a infinite loop…
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archive_date: 2024-01-29

<p>Quatre années se sont écoulées depuis <a href="https://détour.studio/weeknotes/1/">la première note hebdomadaire</a>. 2024 est une année de <em>dépassement</em> : celle de ma plus longue activité professionnelle depuis que j’ai commencé à travailler en 2004. 20 ans. Bientôt la moitié de ma vie.</p><p>J’ai demandé à <a href="https://fr.linkedin.com/in/marie-michel-b7758520">Marie Michel</a> ce qu’elle aurait aimé apprendre de mon activité en 2023. Un regard posé à la fois en rétrospective et en perspectives.</p>
<h3 id="est-ce-que-tu-es-satisfait-de-ton-ratio-temps-travaillé--salaire-">Est-ce que tu es satisfait de ton ratio temps travaillé / salaire ?</h3><p>Oui sur l’aspect temps travaillé : j’ai pris deux pauses de 3 semaines, et quelques une de 1 semaine, en plus de la <a href="https://mixitconf.org/2017/travailler-moins-pour-gagner-moins">semaine de 4 jours</a>.</p><p>Je suis satisfait de l’équilibre temps facturé (en baisse), temps contribué (en hausse) et temps de repos (en hausse).</p><p>Mon salaire choisi<sup id="fnref:1"></sup> n’a pas bougé par rapport à 2021 et 2022.
Mes besoins de vie ont augmenté cette année : déménagement et aménagement dans un nouveau logement, taxe foncière, menus travaux, séances de thérapie familiale à Bordeaux.</p><p>Je n’ai pas épargné. J’ai même plutôt puisé dans mes économies/capital.</p><p>Actuellement, je suis en tension entre augmenter mes tarifs et augmenter le salaire. Je questionne <a href="https://www.24joursdeweb.fr/2023/juste-place-vs-juste-prix/">juste place vs. juste prix</a> comme l’écrit Julie — salaire idéal, salaire confortable.</p><p>Je n’ai pas très envie de travailler plus — j’ai envie d’écarter cette option d’emblée. Augmenter le salaire augmente la pression sur la facturation. Augmenter les tarifs augmente la pression sur les clients.</p>
<h3 id="avec-quelles-personnes-as-tu-pris-du-plaisir-à-travailler-et-serais-tu-prêt-à-réitérer-lexpérience-dans-les-années-à-venir-">Avec quelles personnes as-tu pris du plaisir à travailler et serais-tu prêt à réitérer l’expérience dans les années à venir ?</h3><p>Tellement de monde 😊</p><p><strong>Valentine</strong> : super compréhensive de mon rythme et de ma charge de travail en début d’année. On a une grande facilité à améliorer nos manières de travailler ensemble. Elle a de bonnes idées. On a pu être dans de la qualité sans pression.</p><p><strong>Philippe et Jérôme</strong> : on a décortiqué le mécanisme de l’accord d’intéressement de <a href="https://solstice.coop">notre CAE</a>, identifié des variables d’ajustements, comment font d’autres coopératives, où sont les pièges, quels sont les risques. Beaucoup d’apprentissages, à notre rythme.</p><p><strong><a href="https://www.batissedeliens.com/">Laura</a></strong> : découverte d’une super binôme à la fois à l’<a href="https://usinevivante.org">Usine Vivante</a> et avec la <a href="https://solstice.coop">coopérative Solstice</a>. On a bien bossé la raison d’être de l’Usine, partagé pas mal de réflexions sur les interactions humaines et été un appui mutuel dans des moments difficiles.</p><p><strong>Sofia</strong> : nos logiques de pensées et d’organisation se complètent <em>et</em> se comprennent bien depuis plusieurs années. Elle m’a sauvé en déminant une erreur financière dans un projet. Elle est d’excellent conseil quant aux outils d’animation liés au design d’interface et à la priorisation d’idées/choix.</p><p><strong>Anne, Anne-Sophie, Aymeric, Juliette, Mathilde, Maud et Roxann</strong> : c’est une de mes équipes préférées. Je n’avais pas connu ça depuis celle de <a href="https://www.bbc.co.uk/rd/people/thomas-parisot">Peaks.js</a> et des <a href="https://www.bbc.co.uk/rd/projects/editorial-algorithms">algorithmes éditoriaux</a>, avec <a href="https://www.bbc.co.uk/rd/people/chris-needham">Chris</a> et <a href="https://www.bbc.co.uk/rd/people/olivier-thereaux">Olivier</a>. On gère le budget ensemble, navigue dans les (dys)fonctionnements institutionnels et coordonne si bien le triptyque recherche utilisateur/design/développement. Les retours terrains sont excellents. Y’a une chouette ambiance et une amélioration continue de nos pratiques de travail. C’est une réussite, à quelques mois du franchissement de la ligne d’arrivée de ce projet de quatre années.</p><p><strong>Paul et Nadia</strong> : mention spéciale pour ces personnes reçues en entretien d’embauche… c’est du travail ! J’ai aimé leur pragmatisme, leur esprit de synthèse et le soin envers leur équipe.</p>
<h3 id="quest-ce-que-tu-as-appris-qui-pourra-te-resservir-sur-des-aspects-opérationnels-">Qu’est-ce que tu as appris qui pourra te resservir sur des aspects opérationnels ?</h3><p>Des apprentissages <strong>techniques</strong>, principalement grâce à l’arrivée de Maud dans l’équipe CartoBio. J’ai progressé sur PostgreSQL et à la marge, JavaScript/TypeScript.</p><p>Le principal domaine de l’année a été… le <strong>recrutement</strong>. De la fabrication d’une offre (qu’est-ce qu’on veut ?), à la rencontre (qui es-tu ?) et à l’accueil (de quoi as-tu besoin pour te sentir bien ?). Ça m’a occupé une bonne moitié de l’année.</p><p>J’ai eu la confirmation que ma <strong>capacité à poser des questions</strong> et à expliciter étaient des atouts pour communiquer, donc écrire des lettres d’information — de la prise de note de réunion jusqu’à leur transcription digeste, avec des petites touches actionnables. Par exemple, en plus des dates de conseils d’administration, un rappel en une ligne de la procédure pour y assister, et rejoindre cet organe de travail.</p><p>J’ai beaucoup appris en <strong>psychologie systémique</strong>. J’avais envie de regarder autrement des situations bloquées ou prises dans des boucles répétitives. J’ai eu davantage recours à des médiations pour décaler, recréer de l’ouverture.</p><p>J’ai aussi appris que je n’ai pas appris autant que je voulais, qu’il me manquait des personnes proches, géographiquement et/ou de pensée, pour explorer des sujets. J’ai beaucoup fait par moi-même. J’aimerais changer ce déséquilibre.</p><p><figure class="markdown-image"><img src="https://détour.studio/weeknotes/images/2023/01/acab-bike.jpg" alt loading="lazy"><figcaption>Vélo abandonné à Montréal (janvier 2023).</figcaption></figure></p>
<h3 id="dans-quels-types-de-tâches-tépanouis-tu-le-plus-">Dans quels types de tâches t’épanouis-tu le plus ?</h3><p>Il y’a clairement un triptyque <strong>défricher</strong>, <strong>explorer</strong> et <strong>clarifier</strong>.</p><p>J’adore aller chercher de la matière à réfléchir (quand on sait qu’on ne sait pas, sans savoir par où commencer), observer, cartographier, relier puis ramener à ce qu’on veut, au sens de ce qui nous réunit.</p><p>Je m’épanouis beaucoup dans la <strong>réflexion</strong>, au sens de renvoyer à l’autre des choses (remercier, dire ce que j’y vois, apprécie, encourage).<br>Et donc la <strong>relecture</strong>. De relier à ce que la personne y a mis, avec ses intentions, envies et doutes.</p><p>J’adore <strong>documenter</strong>. Que ça soit des <em>processus</em>, en <em>prospective</em> ou <em>rétrospective</em>. De manière orale (présentation à une conférence/séminaire/colloque), ou écrite (billet de blog).</p><p>Et puis <strong>décaler</strong>, les pensées, les situations et les perspectives. On a fait le tour de sujet ? Mais si on le prend comme ça, ça vient créer de l’ouverture ?</p>
<h3 id="est-ce-quil-y-a-quelque-chose-que-tu-aimerais-faire-et-que-tu-nas-pas-fait-dans-lannée-">Est-ce qu’il y a quelque chose que tu aimerais faire et que tu n’as pas fait dans l’année ?</h3><p>J’aimerais retrouver de la confiance pour écrire des billets de blog conséquents, pas juste des entrées de journal. Expliquer pourquoi/comment je suis revenu au <em>smartphone</em>, comment j’aborde le recrutement de personnes, comment j’ai vécu sans posséder de voiture depuis 10 ans, etc.</p><p>Peut-être investir un peu de temps pour réparer l’<a href="https://github.com/thom4parisot/webextension-fip/">extension de navigateur qui permet d’écouter FIP en un clic</a> ? J’avoue, j’ai pas trop le cœur à <em>travailler</em> encore après le <em>travail</em>.</p><p>J’aimerais à nouveau contribuer à un projet existant, éloigné de mes cercles sociaux mais proche de mes centres d’intérêt. Un truc en rapport avec l’eau, ou l’alimentation, comme avec les <a href="https://resiliencealimentaire.org/">Greniers d’Abondance</a> il y’a quelques années.</p>
<h3 id="cest-quoi-ta-prochaine-formation-">C’est quoi ta prochaine formation ?</h3><p>J’ai pas mal d’envies à ce niveau. Et certainement que je ne ferai pas tout cette année — voire rien du tout de cette liste.</p><p>L’organisation du travail mène à la psychologie du travail, et donc aux <strong>risques psychosociaux</strong>. J’aimerais avoir de meilleurs clés de compréhension, et d’outils à proposer quand je repère les situations.</p><p>Du droit à l’environnement ? Pour explorer une couche administrative experte dont les rouages m’échappent. Quels recours ? Pourquoi ? Comment ? Pour ne pas être dans le “non ce projet est nul” en me basant que sur mes goûts personnels/orientations politiques.</p><p>J’aimerais en savoir plus sur le <strong>milieu coopératif</strong>, du juridique jusqu’aux caractéristiques singulières. Peut-être pour être plus en phase avec le projet politique de base (mettre en commun nos outils de travail).</p><p>Pourquoi pas de la médiation ? Comme <a href="https://blog.notmyidea.org/">Alexis</a> s’y colle, j’attendrai ses retours sur le sujet pour savoir en quoi m’outiller.</p><p>J’aimerais à nouveau progresser en <strong>expérience utilisateur</strong>. Il me manque de quoi trier/ordonner/prioriser de manière collective. J’apprends plus facilement en voyant/par la pratique qu’en lisant des recettes.</p><p><figure class="markdown-image"><img src="https://détour.studio/weeknotes/images/2023/04/studio.jpg" alt loading="lazy"><figcaption>Premier aménagement du bureau-mezzanine (avril 2023).</figcaption></figure></p>
<h3 id="quelles-sont-les-conditions-dune-bonne-concentration--et-à-linverse-quest-ce-qui-te-fait-perdre-le-fil-quand-tu-travailles-">Quelles sont les conditions d’une bonne concentration ? et à l’inverse, qu’est-ce qui te fait perdre le fil quand tu travailles ?</h3><p>Les deux réponses sont fortement liées.</p><p>Je suis tout terrain en terme de concentration : dans un train, un hamac, un bar, une pièce bondée et sans table, je m’en sors.</p><p>Par contre si on m’interpelle, sans trop vérifier la disponibilité, en cherchant le contact au regard, c’est sûr, je décroche. Idem si ma journée est fractionnée — visio, court temps pour moi, autre visio, bientôt la pause déj, etc.</p>
<h3 id="ça-a-été-lequel-ton-jour-de-lannée-préféré-2023-du-point-de-vue-professionnel-">Ça a été lequel ton jour de l’année préféré 2023 du point de vue professionnel ?</h3><p>Il y en a plusieurs qui m’ont beaucoup plu, alors j’en choisis un par <em>strate</em> :</p><ul><li>CAE Solstice : celui où on a décidé posément lors d’un déjeuner à qui on allait proposer le poste de Direction Générale ;</li><li>La Zone : celui où s’est tenue la visio de médiation pour régler un conflit de facturation — j’étais en terrasse, au soleil, à Vincennes ;</li><li>CartoBio : celui où on a importé 16000 parcellaires d’un coup ;</li><li>et sinon, quand on a mis en ligne le site des <a href="https://editionsrepas.fr">Éditions REPAS</a>.</li></ul><p>Des victoires/réussites avec un avant/après, en somme.</p><p><figure class="markdown-image"><img src="https://détour.studio/weeknotes/images/2023/07/col-rousset.jpg" alt loading="lazy"><figcaption>Vue sur le Haut Diois depuis le pied du But Sapiau (juillet 2023).</figcaption></figure></p>
<h3 id="cest-quoi-les-domaines-de-réflexion-qui-te-rendent-vivant-">C’est quoi les domaines de réflexion qui te rendent vivant ?</h3><p>La réduction de la <strong>charge cognitive</strong> : se déplacer dans un lieu, dans une interface logicielle, dans un processus de travail, dans une organisation… et même un récit — que ça soit une infolettre ou un poème.</p><p>Si j’écrivais <strong>faire ensemble</strong>, ça serait <em>faux</em>. C’est une combinaison de <strong>expérimenter des chemins vers un monde auquel j’aspire</strong> et de <strong>les partager</strong>. Ça m’intéresse de le faire, et ça ne m’intéresse pas si c’est juste pour moi. Le prompt, c’est écouter mes dissonnances cognitives et suivre le fil. Y cogiter à plusieurs, lire à ces sujets, tester seul ou à plusieurs, le restituer/mettre en œuvre. Arrêter, continuer, recommencer.</p><p>Il y a la <strong>cuisine</strong> qui est une grande source de plaisir et de créativité. J’adore observer, apprendre des autres, tester ou répéter des combinaisons de produits jusqu’à plus soif. C’est un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Action-RPG">Action RPG</a> mais dans l’assiette.</p>
<h3 id="à-quoi-tu-nas-pas-envie-de-passer-du-temps-à-réfléchir-lannée-prochaine-">À quoi tu n’as pas envie de passer du temps à réfléchir l’année prochaine ?</h3><p>Je n’ai pas l’impression d’avoir un <em>sujet</em> sur lequel ne pas réfléchir, mais plutôt un <strong>comment</strong> et <strong>avec qui</strong> je ne voudrais pas le faire.</p><p>Je n’ai plus très envie de travailler dans un groupe qui n’a pas envie de s’améliorer en continu, qui n’a pas à cœur de se passer de postures asymétriques, qui n’a pas d’ouverture, qui n’a pas envie.</p><p>Enfin si : j’aimerais bien ne plus cogiter à des <strong>raisons d’être</strong> 😅. Ça m’a bien occupé ces deux dernières années, j’aimerais passer à autre chose quand on aura rendu la copie cette année. J’ai envie de regagner de la place pour d’autres choses plus créatives cette année.</p>
<h3 id="avec-qui-tas-envie-de-traîner-en-2024-">Avec qui t’as envie de traîner en 2024 ?</h3><p>Ah la la, tellement d’envies là encore !</p><p>Avec Galcérand, pour travailler la question de l’eau, au niveau communal, agricole et environnemental.</p><p>Avec Julie, pour imprimer avec les navigateurs web ou créer un site Web frugal.</p><p>Avec Antoine, pour les fabriques d’écriture numérique et mettre en page des livres/pages Web imprimables.</p><p>Avec Clémentine et/ou Elsa et/ou Françoise, pour mettre en pages des récits autour de la vie affective ou de violences sexuelles.</p><p>Avec ManuCoop, pour ajouter de la <em>recherche</em> à mes actions, à mes réflexions.</p><p>Avec des passeur·ses d’autres coopératives d’activité, pour résonner/raisonner en écho.</p><p>Avec toi, pour plein de raisons, dont les réflexions autour du travail, des coopératives, d’écriture et de mise en communs.</p><p><figure class="markdown-image"><img src="https://détour.studio/weeknotes/images/2023/09/amplepuis.jpg" alt loading="lazy"><figcaption>Chemin de l’industrie à Amplepuis (septembre 2023).</figcaption></figure></p>
<h3 id="quel-outil-pourrait-faciliter-ta-vie-que-tu-navais-pas-lannée-passée-">Quel outil pourrait faciliter ta vie, que tu n’avais pas l’année passée ?</h3><p>J’aimerais en <strong>enlever</strong> et <strong>mieux en utiliser</strong>.</p><p>En enlever, pour révéler des frictions, interroger à nouveau leur utilisation. Pour distinguer le confort de l’habitude, de l’utilité.</p><p>Mieux en utiliser, ça serait soit mon système d’exploitation (via des raccourcis clavier, en utilisant moins la souris/pavé tactile) soit mon éditeur de code (fonctionnalités avancées, des chemins dont je n’avais pas connaissance).</p><p>Je n’ai pas du tout envie d’avoir recours à des intelligences artificielles. C’est comme la voiture. Plutôt recours à l’intelligence collective qu’artificielle. Aux transports en commun qu’individuels.</p>
<h3 id="quelle-personnalité-illustre-aimerais-tu-rencontrer--pourquoi-">Quelle personnalité illustre aimerais-tu rencontrer ? Pourquoi ?</h3><p>Au début, je n’avais pas d’idée. Je me rends compte que je m’en fiche pas mal qu’une personne soit illustre ou pas.</p><p>Et puis… le nom d’Annie Ernaux m’est venu. J’adore son écriture, et quand elle en parle. Son recours à ses carnets de note, à l’interrogation de ses sensations corporelles pour trouver les bons mots.</p><p>J’aimerais l’écouter à propos des futurs, comment elle voit les années qui viennent de s’écouler, comment elle cultive sa joie de vivre.</p>
<h3 id="combien-de-km-en-train-tu-vas-faire-dans-lannée-">Combien de km en train tu vas faire dans l’année ?</h3><p>Bonne question : je n’ai aucune idée du nombre de kilomètres parcourus les années précédentes. Allez, estimation : en 2022 je dirais 6000 kilomètres (+6000 avec un aller vers Montréal), et en 2023 12000 (+6000 avec un retour depuis Montréal). Ça me parait délirant d’engloutir autant de kilomètres avec du transport occasionnel.</p><p>J’aimerais bouger moins loin cette année. C’était trop et trop souvent l’an dernier. À vue de nez, je dirais entre 6000 et 8000 kilomètres maximum. Moins loin. J’aime bien la règle de 1h de transport = 1 jour sur place.</p><p>Pour mieux affiner, j’ai <a href="https://www.thetrainline.com/fr/terms/privacy#:~:text=Vos%20droits">demandé mes données à Trainline</a>… mais en résulte qu’iels ont appliqué le <em>droit à l’oubli</em>, et que je suis bloqué hors de mon compte.</p>
<h3 id="ça-va-être-quoi-ta-présence-à-lusine-vivante-dans-lannée--en-temps-et-en-présence-">Ça va être quoi ta présence à l’Usine Vivante dans l’année ? En temps et en présence ?</h3><p>Je pense que ça sera plus réduit qu’en 2023. Pour prendre du recul et cultiver davantage le soutien, pour que d’autres trouvent leur place/rythme sans se brûler les ailes.</p><p>Et bien l’auto-rénovation ça me dirait bien. Je me sens encore gauche sur le bricolage, j’ai besoin de mise en confiance pour relier idées et réalisations.</p><p>L’écriture aussi, pour envisager un recueil de fiction/poésie. J’ai souvent des débuts d’histoires qui s’écrivent en prenant une photo dans ma tête. Je ne m’étais pas trop dit que j’étais à même d’aller plus loin, et pourtant…</p><p>Quelque chose qui aurait trait à l’auto-gestion aussi. Je m’ennuie souvent à attendre dans les groupes, je ne sais pas trop quoi en faire.</p>
<h3 id="quest-ce-que-tu-nachèteras-pas-cette-année-">Qu’est-ce que tu n’achèteras pas cette année ?</h3><p>Du miso, c’est sûr ! J’aimerais continuer ma production actuelle 😊</p><p>Du tofu, ça serait génial ! J’aimerais apprendre à en faire à partir de pois chiche ou de soja local.</p><p>Une voiture, toujours pas.</p><p>Des billets d’avion, non. Pas avant mes 50 ans, voire 60 ans. Peut-être que l’aller-retour Montréal/Paris de 2023 était le dernier de ma vie. En tous cas, j’aime le penser ainsi.</p><p>De l’outillage de bricolage. J’aimerais continuer à fonctionner uniquement sur du prêt entre voisin·ne et de l’emprunt à la bricothèque.</p><p>Des livres ? Non je plaisante, ça je garde. Ça m’aide à grandir.</p><p><figure class="markdown-image"><img src="https://détour.studio/weeknotes/images/2023/12/vercors-pre-peret.jpg" alt loading="lazy"><figcaption>Approche de Pré Péret dans le Vercors (décembre 2023).</figcaption></figure></p>

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<title>Teaming is hard because you’re probably not really on a team (archive) — David Larlet</title>
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<article>
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<h1>Teaming is hard because you’re probably not really on a team</h1>
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<a href="https://www.strategy-business.com/article/Teaming-is-hard-because-youre-probably-not-really-on-a-team" title="Lien vers le contenu original">Source originale</a>
<br>
Mis en cache le 2024-01-29
</p>
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<hr>
<p>We’ve been thinking a lot about teams lately. As more companies release formal policies around hybrid and remote work, leaders are telling us that remote work has made working together, or teaming, difficult and has frayed the culture of their organizations. Of course, many companies, including our own, PwC, have long embraced remote work, with great success. And if we listen carefully to the types of problems leaders and workers say they’re encountering with teaming, the reality is that most of these issues existed prior to the pandemic.</p>

<p>Many, if not most, workers are frustrated with the groups of people they work with. Leaders and members struggle with long hours, inefficient ways of working, lack of accountability, and frustrating group dynamics. The COVID-19 pandemic didn’t create a teaming crisis. It exposed deficiencies in the in-person model while introducing even more complexity.</p>

<p>In the course of our work with clients across various industries, we have identified several issues that contribute to this frustration. But the most basic one is this: in many cases, people are not and have never been on real teams, nor should they be.</p>

<h3>If not teams, then what?</h3>

<p>Teams don’t exist simply because someone puts some names in boxes on an org chart and assigns a leader. Quite the opposite. Teams exist for specific reasons and have specific supporting structures. Our colleague <a href="https://www.strategyand.pwc.com/gx/en/insights/katzenbach-center.html?utm_campaign=sbpwc&amp;utm_medium=site&amp;utm_source=articletext" target="_blank">Jon Katzenbach</a> defines a real team as a small group of people with complementary skills who are committed to a shared purpose, who succeed or fail together, and who hold one another accountable.</p>

<p>If you feel that your group is missing any one of these ingredients, you might not be part of a real team. This isn’t inherently a bad thing. But it does prompt the question: what should you call the group of people you work with every day?</p>

<p>We can typically break down collaboration groups into three types:</p>

<p><strong>• Real teams</strong> are all about solving the hardest, most complex problems. A diverse set of perspectives and skills is required to untangle these sorts of problems, for which there is no obvious solution. Members of a real team trust one another and work toward a common goal. Real teams are thoughtful. Team members argue, and they push one another to do better. Real teams require nimble leaders who prioritize building connections within the team. They create clear boundaries that reinforce a strong sense of trust. They have a shared purpose and clear norms. And, importantly, they produce a collective output. If you see a group of people focusing intently on solving a single, very complex problem, you’re probably looking at a real team.</p>

<p><strong>• Working groups</strong> are all about efficiency. Most people spend most of their productive time in working groups. We’ll say it again: there is nothing wrong with being in a working group. In fact, working groups are often best suited to the tasks at hand. Managers of working groups focus heavily on techniques to make their collaboration more efficient. Members assign work, share information, and complete tasks individually. Individual accountability is high; emotional commitment and sense of shared purpose are relatively low. If you see people execute a disciplined “five-minute stand-up,” they’re acting like a working group.</p>

<p><strong>• Teams-in-name-only</strong> are groups that claim to be a team, but lack emotional commitment and shared purpose. They are like working groups, but without the efficient processes and individual responsibility. Work gets done, but not always in the most efficient or effective manner. Being on a team-in-name-only requires neither discipline nor commitment, which typically makes it the default mode of working. If a team-in-name-only has a leader, she or he often has minimal leadership skills. Members of a team-in-name-only spend a lot of time talking about their own individual responsibilities, and team meetings become a series of one-on-one conversations between managers and their subordinates. If you aren’t having conversations about how you work, your objectives, and your commitments to the people you work with, there’s a good chance you are functioning as a team-in-name-only. The five-minute stand-up that lasts 90 minutes is a common characteristic of a team-in-name-only.</p>

<p>Although most people are told that they’re part of a team, the reality is that, more often than not, they’re members of a team-in-name-only.</p>

<h3>Why does work feel so much harder now?</h3>

<p>Consider how you probably would have solved a problem or worked through a crisis as recently as February 2020. The process probably would have begun with a manager saying, “Team, I think it’s going to be a long week,” and you and your fellow group members would have responded in kind. You would have rolled up your sleeves, found a place to serve as your war room, and figured out a way to get the task done. You might not have worked together in the most effective or satisfying way, but you would have worked hard and produced a result.</p>

<p>This is a quintessential team-in-name-only experience—a recipe for a result that is acceptable or even good, but not necessarily satisfying or great. As we flash forward to the present, many organizations still haven’t decided to work smarter. Rather, they’ve doubled down on this version of “non-teaming.” Here are two ways the team-in-name-only is manifested today:</p>

<div class="pullquote">
<p>The five-minute stand-up that lasts 90 minutes is a common characteristic of a team-in-name-only.</p>
</div>

<p><strong>1. Meeting bloat.</strong> When a leader avoids making decisions or it’s unclear who should be in the room, the default approach is to have more meetings or invite more people. But what happens when a meeting is no longer confined to a physical space? The ten people who used to max out the available seating in a small conference room can quickly turn into 50 people on a video call, most of whom are unsure of their role, why they were invited, or whether they could have declined the invitation.</p>

<p><strong>2. Excess use of email and chat.</strong> In a pre-pandemic world, managers and colleagues could complement these less-effective communication modes with in-person contact (whether it was planned or spontaneous). Now that in-person connections are not always available, we have overcorrected with a less-than-ideal technology solution.</p>

<p>Both of these outcomes have made work harder and are a direct result of not being deliberate about how to work as individuals and as a collective. So, what are some of the choices and decisions you need to make to be most effective in your work?</p>

<p><strong>Ask whether you need to function as a working group or a real team.</strong> Recognize that those two ways of working together look very different. It’s not impossible to switch between them. But it’s helpful to be clear which mode you’re using and why. Are the problems this group needs to solve sufficiently complex to warrant the expenditure of emotional energy it takes to build a real team? Is the expected output a collective effort that requires active problem-solving? Or is a high-functioning, efficient working group good enough?</p>

<p></p>

<p><strong>Shrink your group size.</strong> We’ve found that the ideal size for virtual teams is actually three individuals, potentially four if the leader isn’t a full-time member of the team. Having more people involved requires significant facilitation and strong norms in order for the group to be effective. Look at any meeting you host, and ask if everyone really needs to be involved. Working groups can often handle a larger size (six to eight participants), as long as the purpose of the meeting is well understood (e.g., information-sharing versus problem-solving).</p>

<p><strong>Make the implicit explicit.</strong> As your teams and groups add and lose members, it becomes necessary to reinforce norms. Don’t rely on informal means of reinforcing teaming behaviors. Be deliberate about discussing matters like when you communicate, how meetings will be run, and the expectations team members have of one another.</p>

<p>These suggestions aren’t silver bullets, but by making deliberate choices about how to collaborate, you can avoid the worst of both worlds: a bloated team-in-name-only that has unclear expectations. After identifying whether your work requires a real team or a working group, you can start taking advantage of remote and hybrid work’s benefits instead of constantly grappling with its downsides.</p>
</article>


<hr>

<footer>
<p>
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archive_date: 2024-01-29
<p>We’ve been thinking a lot about teams lately. As more companies release formal policies around hybrid and remote work, leaders are telling us that remote work has made working together, or teaming, difficult and has frayed the culture of their organizations. Of course, many companies, including our own, PwC, have long embraced remote work, with great success. And if we listen carefully to the types of problems leaders and workers say they’re encountering with teaming, the reality is that most of these issues existed prior to the pandemic.</p>
<p>Many, if not most, workers are frustrated with the groups of people they work with. Leaders and members struggle with long hours, inefficient ways of working, lack of accountability, and frustrating group dynamics. The COVID-19 pandemic didn’t create a teaming crisis. It exposed deficiencies in the in-person model while introducing even more complexity.</p>
<p>In the course of our work with clients across various industries, we have identified several issues that contribute to this frustration. But the most basic one is this: in many cases, people are not and have never been on real teams, nor should they be.</p>
<h3>If not teams, then what?</h3>
<p>Teams don’t exist simply because someone puts some names in boxes on an org chart and assigns a leader. Quite the opposite. Teams exist for specific reasons and have specific supporting structures. Our colleague <a href="https://www.strategyand.pwc.com/gx/en/insights/katzenbach-center.html?utm_campaign=sbpwc&amp;utm_medium=site&amp;utm_source=articletext" target="_blank">Jon Katzenbach</a> defines a real team as a small group of people with complementary skills who are committed to a shared purpose, who succeed or fail together, and who hold one another accountable.</p>
<p>If you feel that your group is missing any one of these ingredients, you might not be part of a real team. This isn’t inherently a bad thing. But it does prompt the question: what should you call the group of people you work with every day?</p>
<p>We can typically break down collaboration groups into three types:</p>
<p><strong>• Real teams</strong> are all about solving the hardest, most complex problems. A diverse set of perspectives and skills is required to untangle these sorts of problems, for which there is no obvious solution. Members of a real team trust one another and work toward a common goal. Real teams are thoughtful. Team members argue, and they push one another to do better. Real teams require nimble leaders who prioritize building connections within the team. They create clear boundaries that reinforce a strong sense of trust. They have a shared purpose and clear norms. And, importantly, they produce a collective output. If you see a group of people focusing intently on solving a single, very complex problem, you’re probably looking at a real team.</p>
<p><strong>• Working groups</strong> are all about efficiency. Most people spend most of their productive time in working groups. We’ll say it again: there is nothing wrong with being in a working group. In fact, working groups are often best suited to the tasks at hand. Managers of working groups focus heavily on techniques to make their collaboration more efficient. Members assign work, share information, and complete tasks individually. Individual accountability is high; emotional commitment and sense of shared purpose are relatively low. If you see people execute a disciplined “five-minute stand-up,” they’re acting like a working group.</p>
<p><strong>• Teams-in-name-only</strong> are groups that claim to be a team, but lack emotional commitment and shared purpose. They are like working groups, but without the efficient processes and individual responsibility. Work gets done, but not always in the most efficient or effective manner. Being on a team-in-name-only requires neither discipline nor commitment, which typically makes it the default mode of working. If a team-in-name-only has a leader, she or he often has minimal leadership skills. Members of a team-in-name-only spend a lot of time talking about their own individual responsibilities, and team meetings become a series of one-on-one conversations between managers and their subordinates. If you aren’t having conversations about how you work, your objectives, and your commitments to the people you work with, there’s a good chance you are functioning as a team-in-name-only. The five-minute stand-up that lasts 90 minutes is a common characteristic of a team-in-name-only.</p>
<p>Although most people are told that they’re part of a team, the reality is that, more often than not, they’re members of a team-in-name-only.</p>
<h3>Why does work feel so much harder now?</h3>
<p>Consider how you probably would have solved a problem or worked through a crisis as recently as February 2020. The process probably would have begun with a manager saying, “Team, I think it’s going to be a long week,” and you and your fellow group members would have responded in kind. You would have rolled up your sleeves, found a place to serve as your war room, and figured out a way to get the task done. You might not have worked together in the most effective or satisfying way, but you would have worked hard and produced a result.</p>
<p>This is a quintessential team-in-name-only experience—a recipe for a result that is acceptable or even good, but not necessarily satisfying or great. As we flash forward to the present, many organizations still haven’t decided to work smarter. Rather, they’ve doubled down on this version of “non-teaming.” Here are two ways the team-in-name-only is manifested today:</p>
<div class="pullquote">
<p>The five-minute stand-up that lasts 90 minutes is a common characteristic of a team-in-name-only.</p>
</div>
<p><strong>1. Meeting bloat.</strong> When a leader avoids making decisions or it’s unclear who should be in the room, the default approach is to have more meetings or invite more people. But what happens when a meeting is no longer confined to a physical space? The ten people who used to max out the available seating in a small conference room can quickly turn into 50 people on a video call, most of whom are unsure of their role, why they were invited, or whether they could have declined the invitation.</p>
<p><strong>2. Excess use of email and chat.</strong> In a pre-pandemic world, managers and colleagues could complement these less-effective communication modes with in-person contact (whether it was planned or spontaneous). Now that in-person connections are not always available, we have overcorrected with a less-than-ideal technology solution.</p>
<p>Both of these outcomes have made work harder and are a direct result of not being deliberate about how to work as individuals and as a collective. So, what are some of the choices and decisions you need to make to be most effective in your work?</p>
<p><strong>Ask whether you need to function as a working group or a real team.</strong> Recognize that those two ways of working together look very different. It’s not impossible to switch between them. But it’s helpful to be clear which mode you’re using and why. Are the problems this group needs to solve sufficiently complex to warrant the expenditure of emotional energy it takes to build a real team? Is the expected output a collective effort that requires active problem-solving? Or is a high-functioning, efficient working group good enough?</p>
<p></p>
<p><strong>Shrink your group size.</strong> We’ve found that the ideal size for virtual teams is actually three individuals, potentially four if the leader isn’t a full-time member of the team. Having more people involved requires significant facilitation and strong norms in order for the group to be effective. Look at any meeting you host, and ask if everyone really needs to be involved. Working groups can often handle a larger size (six to eight participants), as long as the purpose of the meeting is well understood (e.g., information-sharing versus problem-solving).</p>
<p><strong>Make the implicit explicit.</strong> As your teams and groups add and lose members, it becomes necessary to reinforce norms. Don’t rely on informal means of reinforcing teaming behaviors. Be deliberate about discussing matters like when you communicate, how meetings will be run, and the expectations team members have of one another.</p>
<p>These suggestions aren’t silver bullets, but by making deliberate choices about how to collaborate, you can avoid the worst of both worlds: a bloated team-in-name-only that has unclear expectations. After identifying whether your work requires a real team or a working group, you can start taking advantage of remote and hybrid work’s benefits instead of constantly grappling with its downsides.</p>

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<li><a href="/david/cache/2024/6c3a6c638625148d7bb6a5c438c9b22a/" title="Accès à l’article dans le cache local : Yearnotes #4 • détour.studio">Yearnotes #4 • détour.studio</a> (<a href="https://détour.studio/yearnotes/4/" title="Accès à l’article original distant : Yearnotes #4 • détour.studio">original</a>)</li>
<li><a href="/david/cache/2024/40aada3cc8d6897fda5a277c4299c1fd/" title="Accès à l’article dans le cache local : We Need to Talk About the Front Web">We Need to Talk About the Front Web</a> (<a href="https://gericci.me/we-need-to-talk-about-the-front-web-5.html" title="Accès à l’article original distant : We Need to Talk About the Front Web">original</a>)</li>
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